L'assemblée générale de la FIA se réunit vendredi afin d'élire le successeur de Max Mosley à la présidence, qui sera Jean Todt ou Ari Vatanen.
Après seize années passées sous le règne de Max Mosley, la FIA, et donc le sport automobile dans son ensemble, va connaître un vent de changement. Plus ou moins fort selon l'issue des votes, vendredi dans la capitale française. Jean Todt et Ari Vatanen, les deux candidats, ont promis du changement.
Avec plus ou moins de ferveur. Le premier nommé, en effet, est proche de Mosley et devrait garantir une transition plus douce. Vatanen, lui, a axé sa campagne sur la «transparence» et la «démocratie», ne mâchant pas toujours ses mots quant au fonctionnement actuel de l'institution, cherchant à rompre avec les connivences existantes. Indirectement, le Finlandais se démarque aussi du profil de Todt. Le dirigeant de Ferrari compte en effet de nombreux soutiens bien placés, du fait de sa carrière au sein de la Scuderia.
Les deux hommes se sont en tous cas évertués à être présents sur tous les fronts, courant d'un Grand Prix F1 à un rallye WRC, sillonnant le monde afin de réussir au mieux leur travail de communication. Vendredi, l'issue de leur labeur sera soumise au vote de l'assemblée générale de la FIA, composée de 224 membres représentant 125 pays.
LA PROCEDURE DE L'ELECTION
Après la réunion du 20 octobre pour convenir des modalités pour les prochaines élections de la FIA, Ari Vatanen avait retiré sa plainte au tribunal qu'il avait déposé contre l'instance internationale, à laquelle il reprochait son manque d'intégrité dans le processus électoral en cours.
Lors de cette réunion, présidée par le président de la FIA, Max Mosley, les deux candidats ont souhaité l’équité de la procédure de vote proposée par la FIA. Les éléments de la procédure ont été confirmés ce jeudi soir par la FIA:
- L’élection présidentielle sera supervisée par un Huissier de justice qui conservera par la suite les bulletins de vote sous scellé pendant une année.
- Il y aura une section de vote privé disponible pour les électeurs qui voudraient l’utiliser.
- Les deux candidats (Todt et Vatanen) auront un quart d'heure pour présenter leur projet à l’Assemblée Générale. C'est le Français et son équipe qui prendront la parole en premier.
- Chaque pays soumettra un vote. Certaines nations ont cependant plus d'un club de mobilité, ce qui signifie qu'une entente devra être trouvée avant le vote ; si les différentes parties d'un pays ne sont pas d'accord, le vote sera compté comme blanc.
La plupart votants sont des automobile clubs nationaux ou régionaux qui gèrent, en liaison avec la FIA, des dossiers de sécurité routière, de mobilité et d'environnement. Il existe aussi un Comité, composé des dirigeants des différentes composantes de la FIA, et un Sénat qui compte 10 membres, dont le président de la FIA et son prédécesseur. Vendredi, il n'y aura pas forcément 224 suffrages, car certains membres représentent plusieurs organisations et d'autres n'ont pas de droit de vote.
Pour être élu, un candidat devra recevoir au moins la moitié des suffrages plus un. Dans le cas contraire, un second tour sera organisé. Le futur Président sera alors désigné à la majorité simple. On devrait connnaître le successeur de Max Mosley au cours de l'après-midi.
Après seize années passées sous le règne de Max Mosley, la FIA, et donc le sport automobile dans son ensemble, va connaître un vent de changement. Plus ou moins fort selon l'issue des votes, vendredi dans la capitale française. Jean Todt et Ari Vatanen, les deux candidats, ont promis du changement.
Avec plus ou moins de ferveur. Le premier nommé, en effet, est proche de Mosley et devrait garantir une transition plus douce. Vatanen, lui, a axé sa campagne sur la «transparence» et la «démocratie», ne mâchant pas toujours ses mots quant au fonctionnement actuel de l'institution, cherchant à rompre avec les connivences existantes. Indirectement, le Finlandais se démarque aussi du profil de Todt. Le dirigeant de Ferrari compte en effet de nombreux soutiens bien placés, du fait de sa carrière au sein de la Scuderia.
Les deux hommes se sont en tous cas évertués à être présents sur tous les fronts, courant d'un Grand Prix F1 à un rallye WRC, sillonnant le monde afin de réussir au mieux leur travail de communication. Vendredi, l'issue de leur labeur sera soumise au vote de l'assemblée générale de la FIA, composée de 224 membres représentant 125 pays.
LA PROCEDURE DE L'ELECTION
Après la réunion du 20 octobre pour convenir des modalités pour les prochaines élections de la FIA, Ari Vatanen avait retiré sa plainte au tribunal qu'il avait déposé contre l'instance internationale, à laquelle il reprochait son manque d'intégrité dans le processus électoral en cours.
Lors de cette réunion, présidée par le président de la FIA, Max Mosley, les deux candidats ont souhaité l’équité de la procédure de vote proposée par la FIA. Les éléments de la procédure ont été confirmés ce jeudi soir par la FIA:
- L’élection présidentielle sera supervisée par un Huissier de justice qui conservera par la suite les bulletins de vote sous scellé pendant une année.
- Il y aura une section de vote privé disponible pour les électeurs qui voudraient l’utiliser.
- Les deux candidats (Todt et Vatanen) auront un quart d'heure pour présenter leur projet à l’Assemblée Générale. C'est le Français et son équipe qui prendront la parole en premier.
- Chaque pays soumettra un vote. Certaines nations ont cependant plus d'un club de mobilité, ce qui signifie qu'une entente devra être trouvée avant le vote ; si les différentes parties d'un pays ne sont pas d'accord, le vote sera compté comme blanc.
La plupart votants sont des automobile clubs nationaux ou régionaux qui gèrent, en liaison avec la FIA, des dossiers de sécurité routière, de mobilité et d'environnement. Il existe aussi un Comité, composé des dirigeants des différentes composantes de la FIA, et un Sénat qui compte 10 membres, dont le président de la FIA et son prédécesseur. Vendredi, il n'y aura pas forcément 224 suffrages, car certains membres représentent plusieurs organisations et d'autres n'ont pas de droit de vote.
Pour être élu, un candidat devra recevoir au moins la moitié des suffrages plus un. Dans le cas contraire, un second tour sera organisé. Le futur Président sera alors désigné à la majorité simple. On devrait connnaître le successeur de Max Mosley au cours de l'après-midi.