Lorsque je pilotais, si je devais me faire battre par quelqu'un, j'espérais toujours que ce ne soit pas par quelqu'un dans l'équipe. C'est pour cette raison que je suis tant surpris par le fait que Jenson Button ait décidé de se rendre chez McLaren pour devenir le coéquipier de Lewis Hamilton. Je l'ai d'ailleurs mentionné à Jenson il y a quelque temps et il semblait très décontracté - il voit cela comme un défi.
Stirling Moss a été surpris de voir Jenson Button rejoindre Lewis Hamilton chez McLaren
Les meilleurs coéquipiers que j'ai connus étaient Tony Brooks [1957 et 1958 chez Vanwall] et Dan Gurney [Avec Maserati pour les 1000km du Nurburgring en 1960], qui étaient exceptionnellement rapides. C'est toute une responsabilité d'avoir un coéquipier rapide car il s'agit vraiment du seul homme que vous tenez vraiment à battre sur la piste - du moins ça l'était dans mon temps.
Un partenaire rapide peut aussi vous rendre plus rapide. Je suis convaincu que Brooks m'a rendu plus rapide - c'était une question d'égo. Vous ne voulez pas être battu par quelqu'un pilotant une machinerie identique. Si je me faisais complètement avoir par Mike Hawthorn pilotant une Ferrari, alors cela me dérangeait moins. Mais s'il était dans la même voiture, alors à ce moment-là il y aurait vraiment des problèmes. Mais si Jenson peut travailler avec Lewis comme moi j'ai fait avec Tony, alors McLaren pourrait réellement avoir une équipe de rêve en 2010.
La position de Button dans l'équipe sera très important pour le moral. J'avais un contrat comme pilote No. 1. Évidemment, à cette époque cela voulait dire que, si votre voiture tombait en panne, vous pouviez prendre l'autre, peu importe si l'autre pilote se portait bien ou non. Être No.1 est un grand avantage, mais c'est aussi une grande responsabilité car vous devez constamment prouver que vous êtes plus rapide que l'autre pilote.
Tony Brooks fut à la fois l'ami et le coéquipier de Sir Stirling Moss
Getty Images
Je suis heureux de voir Michael Schumacher de retour en F1, mais j'ai souvent de la difficulté à dire exactement à quel point il peut être bon. Oui, il a remporté sept championnats mondiaux mais je ne l'ai jamais vu jumelé avec quelqu'un qui soit aussi bon que lui. Rubens Barrichello est un chic type, un pilote formidable et j'aime son style - mais il est loin d'avoir la vitesse de Michael. Je crois que pour la première fois depuis Ayrton Senna, cette année Michael aura vraiment de la compétition. Je peux comprendre pourquoi il voulait revenir. Tout ça, c'est de l'égo et le besoin de nourrir cet égo. Si j'avais pu revenir, même trois années après mon accident, je l'aurais fait en un clin d'œil.
Cependant, si je devais sortir demain et miser sur le champion du monde de cette année, je ne miserais pas mon argent sur Michael. Je crois que le titre cette année sera entre Hamilton et Sebastian Vettel, et peut-être Fernando Alonso si Ferrari peut lui fournir une bonne voiture. Je crois que c'est là qu'il faut regarder.
Une des plus intéressantes choses que j'ai entendues à ce jour cette saison, c'est qu'Adrian Newey [directeur technique chez Red Bull] ait décidé que l'équipe ne participera pas aux premiers essais. Je crois qu'il est un homme très intelligent et il pourrait bien avoir de la dynamite cachée dans sa manche. Il a bien raison de ne pas vouloir dévoiler son jeu tout de suite - c'est un jeu fantastique qu'il mène.
Nous allons voir beaucoup de variables cette année, autant en termes de nouvelles voitures qu'en termes de nouveaux pilotes. Il y a tant de pilotes talentueux sur la grille qui voudront démontrer leur valeur. Je crois honnêtement que nous avons devant nous une des plus intéressantes saisons depuis longtemps; je vais observer les essais très attentivement et vous donner mon point de vue avant le début de la saison.
Si vous souhaitez connaître l'opinion de Moss sur un sujet particulier, contactez-nous - vous n'aimerez peut-être pas son opinion, mais il y aura certainement matière à discussion.
Stirling Moss a été surpris de voir Jenson Button rejoindre Lewis Hamilton chez McLaren
Les meilleurs coéquipiers que j'ai connus étaient Tony Brooks [1957 et 1958 chez Vanwall] et Dan Gurney [Avec Maserati pour les 1000km du Nurburgring en 1960], qui étaient exceptionnellement rapides. C'est toute une responsabilité d'avoir un coéquipier rapide car il s'agit vraiment du seul homme que vous tenez vraiment à battre sur la piste - du moins ça l'était dans mon temps.
Un partenaire rapide peut aussi vous rendre plus rapide. Je suis convaincu que Brooks m'a rendu plus rapide - c'était une question d'égo. Vous ne voulez pas être battu par quelqu'un pilotant une machinerie identique. Si je me faisais complètement avoir par Mike Hawthorn pilotant une Ferrari, alors cela me dérangeait moins. Mais s'il était dans la même voiture, alors à ce moment-là il y aurait vraiment des problèmes. Mais si Jenson peut travailler avec Lewis comme moi j'ai fait avec Tony, alors McLaren pourrait réellement avoir une équipe de rêve en 2010.
La position de Button dans l'équipe sera très important pour le moral. J'avais un contrat comme pilote No. 1. Évidemment, à cette époque cela voulait dire que, si votre voiture tombait en panne, vous pouviez prendre l'autre, peu importe si l'autre pilote se portait bien ou non. Être No.1 est un grand avantage, mais c'est aussi une grande responsabilité car vous devez constamment prouver que vous êtes plus rapide que l'autre pilote.
Tony Brooks fut à la fois l'ami et le coéquipier de Sir Stirling Moss
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Je suis heureux de voir Michael Schumacher de retour en F1, mais j'ai souvent de la difficulté à dire exactement à quel point il peut être bon. Oui, il a remporté sept championnats mondiaux mais je ne l'ai jamais vu jumelé avec quelqu'un qui soit aussi bon que lui. Rubens Barrichello est un chic type, un pilote formidable et j'aime son style - mais il est loin d'avoir la vitesse de Michael. Je crois que pour la première fois depuis Ayrton Senna, cette année Michael aura vraiment de la compétition. Je peux comprendre pourquoi il voulait revenir. Tout ça, c'est de l'égo et le besoin de nourrir cet égo. Si j'avais pu revenir, même trois années après mon accident, je l'aurais fait en un clin d'œil.
Cependant, si je devais sortir demain et miser sur le champion du monde de cette année, je ne miserais pas mon argent sur Michael. Je crois que le titre cette année sera entre Hamilton et Sebastian Vettel, et peut-être Fernando Alonso si Ferrari peut lui fournir une bonne voiture. Je crois que c'est là qu'il faut regarder.
Une des plus intéressantes choses que j'ai entendues à ce jour cette saison, c'est qu'Adrian Newey [directeur technique chez Red Bull] ait décidé que l'équipe ne participera pas aux premiers essais. Je crois qu'il est un homme très intelligent et il pourrait bien avoir de la dynamite cachée dans sa manche. Il a bien raison de ne pas vouloir dévoiler son jeu tout de suite - c'est un jeu fantastique qu'il mène.
Nous allons voir beaucoup de variables cette année, autant en termes de nouvelles voitures qu'en termes de nouveaux pilotes. Il y a tant de pilotes talentueux sur la grille qui voudront démontrer leur valeur. Je crois honnêtement que nous avons devant nous une des plus intéressantes saisons depuis longtemps; je vais observer les essais très attentivement et vous donner mon point de vue avant le début de la saison.
Si vous souhaitez connaître l'opinion de Moss sur un sujet particulier, contactez-nous - vous n'aimerez peut-être pas son opinion, mais il y aura certainement matière à discussion.