Felipe Massa raconte dans quel état d'esprit il se retrouve, pour le début de la saison 2010, à Bahreïn, à partir de vendredi, après être devenu père et être revenu de blessure.
Le pilote Ferrari fera partie des favoris cette saison, au volant d'une F10 qui a semblé très en verve lors des essais hivernaux et il dit bien entendu ouvertement qu'il vise un couronne qu'il a tenu quelques secondes en 2008, avant de comprendre qu'elle se poserait sur la tête de Lewis Hamilton.
Pourtant, père du petit Felipinho depuis cet hiver, il se sent aussi comme un revenant lorsqu'il fait allusion à l'accident qui a mis un terme à sa saison 2009 en essais du Grand Prix de Hongrie, quand un ressort échappé de la Brawn de Rubens Barrichello venait heurter son casque et l'envoyait taper très fort et inconscient un mur de pneus avec une fracture du crâne.
"Si j'avais eu cet accident il y a dix ans, je ne serais pas là pour vous parler", a-t-il déclaré au journal The Independent. "Mon casque m'a sauvé la vie. Depuis l'accident de Senna (en 1994 à Imola), beaucoup de choses ont changé."
Il ne s'est déroulé que 79 jours entre cet accident grave et le moment où Massa a repris le volant. "Je ne me souviens pas du tout de cet accident", raconte le Pauliste. "Je me souviens de ce qu'il s'est passé avant et puis je me suis réveillé trois jours après. Je pensais déjà à recourir. Mon épouse et moi avons d'ailleurs beaucoup parlé de cela."
Massa n'a revu les images de l'accident que lorsqu'il est rentré au Brésil. "Je ne m'imaginais pas que cela c'était déroulé ainsi et que c'était aussi grave", a-t-il déclaré. "Mais jamais je n'ai eu l'idée d'arrêter la compétition."
L'absence de souvenirs de cet instant terrible sera peut-être salutaire pour Massa, qui est décrit par Luca Di Montezemolo, le président de Ferrari, comme un "pilote neuf et régénéré". "Quand je conduis, je ne pense pas à cet accident", explique Massa et à ceux qui estime que la paternité pour un pilote de paie en dixièmes au tour il répond : "Quand je conduis, je ne pense même pas que j'ai un fils. C'est quand j'arrive au stand et que je vois ma cicatrice dans le rétro que je repense à tout cela. Mais cela m'a fait gagner en expérience et ça me motive".
Le pilote Ferrari fera partie des favoris cette saison, au volant d'une F10 qui a semblé très en verve lors des essais hivernaux et il dit bien entendu ouvertement qu'il vise un couronne qu'il a tenu quelques secondes en 2008, avant de comprendre qu'elle se poserait sur la tête de Lewis Hamilton.
Pourtant, père du petit Felipinho depuis cet hiver, il se sent aussi comme un revenant lorsqu'il fait allusion à l'accident qui a mis un terme à sa saison 2009 en essais du Grand Prix de Hongrie, quand un ressort échappé de la Brawn de Rubens Barrichello venait heurter son casque et l'envoyait taper très fort et inconscient un mur de pneus avec une fracture du crâne.
"Si j'avais eu cet accident il y a dix ans, je ne serais pas là pour vous parler", a-t-il déclaré au journal The Independent. "Mon casque m'a sauvé la vie. Depuis l'accident de Senna (en 1994 à Imola), beaucoup de choses ont changé."
Il ne s'est déroulé que 79 jours entre cet accident grave et le moment où Massa a repris le volant. "Je ne me souviens pas du tout de cet accident", raconte le Pauliste. "Je me souviens de ce qu'il s'est passé avant et puis je me suis réveillé trois jours après. Je pensais déjà à recourir. Mon épouse et moi avons d'ailleurs beaucoup parlé de cela."
Massa n'a revu les images de l'accident que lorsqu'il est rentré au Brésil. "Je ne m'imaginais pas que cela c'était déroulé ainsi et que c'était aussi grave", a-t-il déclaré. "Mais jamais je n'ai eu l'idée d'arrêter la compétition."
L'absence de souvenirs de cet instant terrible sera peut-être salutaire pour Massa, qui est décrit par Luca Di Montezemolo, le président de Ferrari, comme un "pilote neuf et régénéré". "Quand je conduis, je ne pense pas à cet accident", explique Massa et à ceux qui estime que la paternité pour un pilote de paie en dixièmes au tour il répond : "Quand je conduis, je ne pense même pas que j'ai un fils. C'est quand j'arrive au stand et que je vois ma cicatrice dans le rétro que je repense à tout cela. Mais cela m'a fait gagner en expérience et ça me motive".