Les arrêts aux stands vus par Renault
F1 Ils ne seront plus pareils en 2010
Les passages aux stands seront beaucoup plus courts cette année. Sans les ravitaillements, les changements de pneus seront les seuls à dicter le temps des arrêts. Les responsables de Renault font le point sur cet élément majeur des courses, qui pourrait faire gagner ou perdre des places.
L’Article 29 du règlement sportif entre en vigueur à Bahreïn. Il stipule qu’il est désormais interdit d’ajouter du carburant dans la voiture après qu’elle ait quitté la voie des stands, juste avant la course. Cela signifie que, pour la première fois depuis le Grand Prix d’Australie en 1993, les voitures prendront le départ de la course avec la quantité de carburant nécessaire pour boucler la totalité de la distance.
Cette nouvelle règle a des impacts multiples sur le plan technique mais c’est l’impact sportif qui sera le plus visible : « L’objectif des arrêts au stand a toujours été d’être aussi rapide que possible ; l’accent avait toujours été mis sur l’attache et la désolidarisation de la valve à carburant de la voiture » explique Steve Nielsen, directeur sportif de Renault.
« En ôtant cette variable du ravitaillement, il reste le changement des pneus et cela devient donc l’élément déterminant en termes de temps. Les pneus doivent être changés aussi rapidement possible. »
Pour se préparer à cette nouvelle formule d’arrêt au stand pour 2010, le personnel de Renault a travaillé dur ces dernières semaines à répéter la procédure. Avec plus de cinq heures d’entrainement, Steve pense que l’équipe est prête pour Bahreïn. « La clé de la réussite, c’est que cette procédure devienne une seconde nature pour le personnel. Plus on s’entraine, meilleur on devient. »
Quel temps d’arrêt est-il respectable ? Red Bull assure avoir réussi des changements de roues en moins de deux secondes. Chez Renault, le chiffre magique est trois. Trois secondes et demi pour être plus précis. C’est l’objectif fixé : « 3 secondes et demi est un temps d’arrêt décent, » indique Nielsen. « Cela divise le temps d’immobilisation de la voiture par deux par rapport à l’an passé. »
L’équipe a déjà réussi à descendre sous les trois secondes. Cependant, même si l’on répète des centaines de fois, rien ne peut comparer à la pression d’un arrêt durant le Grand Prix lui-même. Comme un penalty au football ou une balle de match au tennis : l’équipe devra être performante sous la pression.
« La pression est différente de celle d’avant, » explique le Chef Mécanicien Gavin Hudson, chargé de tenir la “sucette” qui indique au pilote quand il doit repartir. « Tout se passe beaucoup plus rapidement et, au lieu de me concentrer sur la position de la valve à carburant, je dois voir quatre mains en l’air – une pour chaque roue. C’est le même travail pour chacun d’entre nous, il faut juste qu’il soit effectué dans des délais plus brefs. »
Afin d’accélérer encore un peu plus le changement de pneumatiques, Renault a effectué quelques modifications de matériel. Elle pourra ainsi compter sur un lève vite avant avec un système de descente accéléré. Les écrous de roues ont également été redessinés. Une bonne nouvelle pour l’équipe : les carénages de jantes sont désormais interdits par le règlement, ce qui rend la vie des mécaniciens plus facile lors de l’arrêt au stand. « Toutes ces modifications vont nous faire gagner du temps, » confirme Steve Nielsen.
Avec la fin des ravitaillements en carburant, assisterons-nous au retour de l’uniforme short-chemisettes dans les rangs des mécaniciens ? « Non », conclut Steve. « La voie des stands est un environnement très dangereux. Les mécaniciens porteront donc toujours leur combinaison ignifugée. La différence ? OMP nous fournit désormais des combinaisons à deux couches au lieu de trois précédemment. Les gars auront donc moins chaud qu’avant à Bahreïn ! Aussi, les casques protègeront les mécaniciens en cas d’accident dans les stands. »
F1 Ils ne seront plus pareils en 2010
Les passages aux stands seront beaucoup plus courts cette année. Sans les ravitaillements, les changements de pneus seront les seuls à dicter le temps des arrêts. Les responsables de Renault font le point sur cet élément majeur des courses, qui pourrait faire gagner ou perdre des places.
L’Article 29 du règlement sportif entre en vigueur à Bahreïn. Il stipule qu’il est désormais interdit d’ajouter du carburant dans la voiture après qu’elle ait quitté la voie des stands, juste avant la course. Cela signifie que, pour la première fois depuis le Grand Prix d’Australie en 1993, les voitures prendront le départ de la course avec la quantité de carburant nécessaire pour boucler la totalité de la distance.
Cette nouvelle règle a des impacts multiples sur le plan technique mais c’est l’impact sportif qui sera le plus visible : « L’objectif des arrêts au stand a toujours été d’être aussi rapide que possible ; l’accent avait toujours été mis sur l’attache et la désolidarisation de la valve à carburant de la voiture » explique Steve Nielsen, directeur sportif de Renault.
« En ôtant cette variable du ravitaillement, il reste le changement des pneus et cela devient donc l’élément déterminant en termes de temps. Les pneus doivent être changés aussi rapidement possible. »
Pour se préparer à cette nouvelle formule d’arrêt au stand pour 2010, le personnel de Renault a travaillé dur ces dernières semaines à répéter la procédure. Avec plus de cinq heures d’entrainement, Steve pense que l’équipe est prête pour Bahreïn. « La clé de la réussite, c’est que cette procédure devienne une seconde nature pour le personnel. Plus on s’entraine, meilleur on devient. »
Quel temps d’arrêt est-il respectable ? Red Bull assure avoir réussi des changements de roues en moins de deux secondes. Chez Renault, le chiffre magique est trois. Trois secondes et demi pour être plus précis. C’est l’objectif fixé : « 3 secondes et demi est un temps d’arrêt décent, » indique Nielsen. « Cela divise le temps d’immobilisation de la voiture par deux par rapport à l’an passé. »
L’équipe a déjà réussi à descendre sous les trois secondes. Cependant, même si l’on répète des centaines de fois, rien ne peut comparer à la pression d’un arrêt durant le Grand Prix lui-même. Comme un penalty au football ou une balle de match au tennis : l’équipe devra être performante sous la pression.
« La pression est différente de celle d’avant, » explique le Chef Mécanicien Gavin Hudson, chargé de tenir la “sucette” qui indique au pilote quand il doit repartir. « Tout se passe beaucoup plus rapidement et, au lieu de me concentrer sur la position de la valve à carburant, je dois voir quatre mains en l’air – une pour chaque roue. C’est le même travail pour chacun d’entre nous, il faut juste qu’il soit effectué dans des délais plus brefs. »
Afin d’accélérer encore un peu plus le changement de pneumatiques, Renault a effectué quelques modifications de matériel. Elle pourra ainsi compter sur un lève vite avant avec un système de descente accéléré. Les écrous de roues ont également été redessinés. Une bonne nouvelle pour l’équipe : les carénages de jantes sont désormais interdits par le règlement, ce qui rend la vie des mécaniciens plus facile lors de l’arrêt au stand. « Toutes ces modifications vont nous faire gagner du temps, » confirme Steve Nielsen.
Avec la fin des ravitaillements en carburant, assisterons-nous au retour de l’uniforme short-chemisettes dans les rangs des mécaniciens ? « Non », conclut Steve. « La voie des stands est un environnement très dangereux. Les mécaniciens porteront donc toujours leur combinaison ignifugée. La différence ? OMP nous fournit désormais des combinaisons à deux couches au lieu de trois précédemment. Les gars auront donc moins chaud qu’avant à Bahreïn ! Aussi, les casques protègeront les mécaniciens en cas d’accident dans les stands. »