Clermont-Ferrand ,france
jackie Stewart fonce vers la victoire lors du GP de France 1969 à Clermont-Ferrand
Se traçant un chemin sinueux autour d'un ancien volcan, Clermont-Ferrand est parfois décrit comme une version plus courte, plus rapide et plus serrée du Nurburgring. À huit kilomètres, il mesurait à peu près un tiers de la distance de l'anneau allemand mais fournissait autant d'excitation : les pilotes négociaient une série ininterrompue de virages sans vraiment rencontrer de lignes droites. Seulement quatre Grands Prix y ont été présentés (1965, 1969, 1970 et 1972) mais tous ceux qui l'ont parcouru retiennent un souvenir impérissable du circuit. Lors de l'édition 1969, un nombre de participants ont préféré courir avec des casques sans visières, question de prévenir le mal des transports. Des cailloux ont provoqué dix crevaisons pendant le dernier GP organisé sur ce tracé, en plus de mettre un terme à la carrière de Helmut Marko : une pierre projetée par une des roues arrière d'Emerson Fittipaldi est venue le frapper, le rendant partiellement aveugle. Le tracé a été modifié en 1988 vu des inquiétudes concernant le manque de zones de dégagement, ce qui l'a ramené à quatre kilomètres.
L'ancien Interlagos, Brésil
L'ancienne version du circuit brésilien incorporait la majorité de la section serrée et sinueuse toujours utilisée aujourd'hui, en plus d'une section à très haute vitesse prise avec la pédale au plancher. Le tracé original comptait quatre virages rapides séparés par de longues lignes droites; les voitures y roulaient à fond pendant une vingtaine de secondes. Vu la quantité de bosses parsemant chaque tour, le circuit était considéré très dangereux, surtout à partir de 1980 lorsque les voitures roulaient avec des packages aérodynamiques à effet de sol. Cette réalité, en plus des favellas qui entouraient de plus en plus le circuit, ont vu le GP du Brésil déménager au prestigieux circuit de Jacarepagua à Rio de Janeiro. Lorsque l'événement est revenu à Interlagos en 1990, un plan de réaménagement de 15 millions $ avait dilué le circuit vers sa forme actuelle.
Osterreichring, Autriche
Situé sur une colline autrichienne et considéré comme un des plus excitants circuits de la catégorie reine, l'Osterreichring est entré dans le folklore de la F1. Des changements dramatiques en élévation et des virages à très grande vitesse en faisaient un vrai circuit de pilotes, et les petites zones de dégagement en plus d'une ridiculement étroite ligne des puits rendaient le tout exceptionnellement dangereux. L'endroit le plus dangereux était le Boschkurve, un virage à 180 degrés où les barrières si rapprochées pouvaient sévèrement punir la plus petite erreur. Malgré les inquiétudes au niveau de la sécurité, qui ont d'ailleurs contribué à l'abandon du circuit après 1987, le seul décès relié à la F1 fut celui de Mark Donohue lors d'une période d'essais en 1975. La F1 est retournée sur le circuit (maintenant connu sous le nom A1 Ring) en 1997, mais la course est alors présentée sur un tracé complètement reconstruit et castré signé Hermann Tilke.
Bremgarten, Suisse
Cinq Grands Prix de Formule 1 ont eu lieu à Bremgarten avant que la course automobile soit interdite sur le territoire suisse en 1955, conséquence de la tragédie impliquant Mercedes lors des 24 Heures du Mans en France. Mais les autorités gouvernementales auraient déjà pu demander une interdiction en se basant sur la tragédie de 1934, lorsque Hugh Hamilton a perdu la vie pendant la course inaugurale du circuit de Bremgarten. Le tracé bordé d'arbres n'avait aucune véritable ligne droite; sous la pluie, l'étroite bande d'asphalte (originalement conçue pour la moto) était particulièrement traître. Une fois l'interdiction de courir instaurée, le circuit abandonné s'est détérioré avant d'être finalement perdu à tout jamais par l'expansion urbaine de Berne.
Pescara, Italie
Le plus long et possiblement le plus dangereux des circuits dans l'Histoire de la Formule 1 n'a présenté qu'un seul Grand Prix du championnat; c'était en 1957. Le tracé comptait deux longues lignes droites rejoignant les villes de Capelle, Monte Silvano et Pescara, sans oublier une course folle à travers les collines des Abruzzes - dont plus d'un kilomètre était parcouru sur le bord de falaises hautes de 150 mètres. Le circuit a été utilisé pour la première fois en 1924 et a vu des courses hors-championnat avant d'être fermé au cours des années 1960 vu les inquiétudes concernant la sécurité. Devant 200 000 spectateurs, Stirling Moss a gagné l'édition 1957 au volant d'une Vanwall; en guise de protestation contre la proposition du gouvernement italien visant à interdire la course automobile, Ferrari avait décidé de ne pas participer.
Alberto Ascari en action sur le Nurburgring en 1950
Getty Images
L'ancien Nurburgring, Allemagne
Le circuit moderne, construit dans les années 1980, n'est qu'une ombre du monstre né au cours des années 1920. Inauguré en 1925, la boucle nord originale comptait près de 30 kilomètres de long, pas plus de neuf mètres de large, 174 virages et une surface ondulée. Même à cette époque moins portée sur la sécurité, vers la fin des années 1930 le tracé était considéré trop dangereux et fut remplacé par les 23 kilomètres du Nordschliefe. Pour ajouter au défi, le site se trouve dans un endroit où la pluie et le brouillard sont fréquents, même en été, et sa longueur signifiait qu'un même tour pouvait se faire en conditions variables. Plusieurs pilotes reconnus n'ont jamais vraiment maîtrisé le parcours et les inquiétudes grandissantes concernant la sécurité ont mené vers des modifications majeures en 1970. Cependant, lorsque le dernier GP eut lieu en 1976 - on s'en souvient surtout pour le terrible accident de Niki Lauda - le circuit était devenu anachronique.
Brooklands, Angleterre
Le premier circuit du monde créé spécifiquement pour la course a été construit alors que les autorités européennes voyaient le sport automobile d'un mauvais œil vu le nombre grandissant de décès. Ouvert en 1907, ce circuit ovale et incliné - haut de neuf mètres par endroits - était fait de béton puisque les problèmes que posaient l'application d'une couche d'asphalte sur une telle inclinaison étaient trop importants. Une ligne noire hachurée se trouvait au centre de la piste : en pilotant au-dessus de cette ligne, un pilote pouvait (en théorie) passer les virages en pente sans utiliser son volant. Le premier Grand Prix de Grande-Bretagne a été présenté sur ce circuit en 1926; d'autres types de courses y ont également eu lieu jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, incluant des compétitions de vélo en masse. Les courses ont été stoppées en 1939 et l'endroit est alors devenu un centre de production pour aéronefs militaires; plusieurs grandes sections du circuit ont été détruits pour construire des usines. Lorsque la guerre a pris fin, il était impossible d'y reprendre des activités de course.
Mosport, Canada
L'automne en Amérique du Nord signifiait autrefois un programme double composé des Grands Prix des États-Unis et du Canada, les deux étant présentés sur des circuits entourés d'arbres dont les feuilles resplendissaient de leurs couleurs chaudes. Le Canada utilisait alors le circuit de Mosport Park, un magnifique tracé traversant une contrée boisée située dans l'est de la province de l'Ontario. Mais à mesure que les questions de sécurité prenaient de l'ampleur, le circuit semblait de plus en plus dangereux et ses infrastructures dépassées. Le manque de zones de dégagement a été un facteur important lorsqu'il a été décidé de transférer la course à Montréal en 1978. L'imprésario de sport automobile Don Panoz a acheté le vieux circuit en 1998 et l'a modernisé depuis.
Sterling Moss, aux commandes de sa Maserati 250F, mène le peloton à Monza en 1956
Getty Images
L'ancien Spa-Francorchamps, Belgique
Le circuit belge de Spa-Francorchamps est un des plus vieux du calendrier de F1 actuel, ayant présenté sa première course en 1922 et son premier Grand Prix en 1925. Le tracé original composé de routes étroites mesurait 15 kilomètres et était d'un danger notoire. Il s'agissait d'un circuit rapide et jusqu'en 2000, on pouvait y rouler puisqu'il s'agissait d'une route publique. Sa vitesse se traduisait en un pauvre bilan de sécurité. Lors du GP de 1960, Chris Bristow et Alan Stacey ont été tués à quelques minutes d'intervalle; en 1966, Jackie Stewart s'est retrouvé à l'envers dans le cellier d'une ferme, le carburant coulant sur lui. L'ancien circuit a présenté sa dernière course en 1970 avant d'être jugé trop dangereux pour la F1. De retour dans la catégorie reine en 1983, il avait été raccourci et modifié en conséquence.
L'ancien Monza, Italie
Peu de noms sont aussi évocateurs que celui de Monza, construit en 1922 et un des plus rapides de tous pendant de nombreuses années. Il s'agissait du premier circuit construit en fonction d'un Grand Prix et le premier à demander des frais d'entrée. En fait, on y trouvait deux circuits : une ovale à l'américaine comptant deux lignes droites et deux virages à forte inclinaison (démonté en 1938) et un tracé de course. Bien qu'immensément populaire, il était aussi extrêmement dangereux. En 1928, un pilote et 27 spectateurs ont été tués; cinq années plus tard, et malgré l'apport de modifications sécuritaires, trois pilotes de haut niveau sont décédés pendant la même course. Un nouveau circuit incliné a été construit en 1955 mais il a été abandonné après deux Grands Prix vu les charges qu'il imposait aux voitures. Le circuit de course demeurait dangereux : en 1961 Wolfgang von Trips et 14 spectateurs sont morts lors d'un accident. Le circuit utilisé de nos jours est plus lent, mais plus sécuritaire.
jackie Stewart fonce vers la victoire lors du GP de France 1969 à Clermont-Ferrand
Se traçant un chemin sinueux autour d'un ancien volcan, Clermont-Ferrand est parfois décrit comme une version plus courte, plus rapide et plus serrée du Nurburgring. À huit kilomètres, il mesurait à peu près un tiers de la distance de l'anneau allemand mais fournissait autant d'excitation : les pilotes négociaient une série ininterrompue de virages sans vraiment rencontrer de lignes droites. Seulement quatre Grands Prix y ont été présentés (1965, 1969, 1970 et 1972) mais tous ceux qui l'ont parcouru retiennent un souvenir impérissable du circuit. Lors de l'édition 1969, un nombre de participants ont préféré courir avec des casques sans visières, question de prévenir le mal des transports. Des cailloux ont provoqué dix crevaisons pendant le dernier GP organisé sur ce tracé, en plus de mettre un terme à la carrière de Helmut Marko : une pierre projetée par une des roues arrière d'Emerson Fittipaldi est venue le frapper, le rendant partiellement aveugle. Le tracé a été modifié en 1988 vu des inquiétudes concernant le manque de zones de dégagement, ce qui l'a ramené à quatre kilomètres.
L'ancien Interlagos, Brésil
L'ancienne version du circuit brésilien incorporait la majorité de la section serrée et sinueuse toujours utilisée aujourd'hui, en plus d'une section à très haute vitesse prise avec la pédale au plancher. Le tracé original comptait quatre virages rapides séparés par de longues lignes droites; les voitures y roulaient à fond pendant une vingtaine de secondes. Vu la quantité de bosses parsemant chaque tour, le circuit était considéré très dangereux, surtout à partir de 1980 lorsque les voitures roulaient avec des packages aérodynamiques à effet de sol. Cette réalité, en plus des favellas qui entouraient de plus en plus le circuit, ont vu le GP du Brésil déménager au prestigieux circuit de Jacarepagua à Rio de Janeiro. Lorsque l'événement est revenu à Interlagos en 1990, un plan de réaménagement de 15 millions $ avait dilué le circuit vers sa forme actuelle.
Osterreichring, Autriche
Situé sur une colline autrichienne et considéré comme un des plus excitants circuits de la catégorie reine, l'Osterreichring est entré dans le folklore de la F1. Des changements dramatiques en élévation et des virages à très grande vitesse en faisaient un vrai circuit de pilotes, et les petites zones de dégagement en plus d'une ridiculement étroite ligne des puits rendaient le tout exceptionnellement dangereux. L'endroit le plus dangereux était le Boschkurve, un virage à 180 degrés où les barrières si rapprochées pouvaient sévèrement punir la plus petite erreur. Malgré les inquiétudes au niveau de la sécurité, qui ont d'ailleurs contribué à l'abandon du circuit après 1987, le seul décès relié à la F1 fut celui de Mark Donohue lors d'une période d'essais en 1975. La F1 est retournée sur le circuit (maintenant connu sous le nom A1 Ring) en 1997, mais la course est alors présentée sur un tracé complètement reconstruit et castré signé Hermann Tilke.
Bremgarten, Suisse
Cinq Grands Prix de Formule 1 ont eu lieu à Bremgarten avant que la course automobile soit interdite sur le territoire suisse en 1955, conséquence de la tragédie impliquant Mercedes lors des 24 Heures du Mans en France. Mais les autorités gouvernementales auraient déjà pu demander une interdiction en se basant sur la tragédie de 1934, lorsque Hugh Hamilton a perdu la vie pendant la course inaugurale du circuit de Bremgarten. Le tracé bordé d'arbres n'avait aucune véritable ligne droite; sous la pluie, l'étroite bande d'asphalte (originalement conçue pour la moto) était particulièrement traître. Une fois l'interdiction de courir instaurée, le circuit abandonné s'est détérioré avant d'être finalement perdu à tout jamais par l'expansion urbaine de Berne.
Pescara, Italie
Le plus long et possiblement le plus dangereux des circuits dans l'Histoire de la Formule 1 n'a présenté qu'un seul Grand Prix du championnat; c'était en 1957. Le tracé comptait deux longues lignes droites rejoignant les villes de Capelle, Monte Silvano et Pescara, sans oublier une course folle à travers les collines des Abruzzes - dont plus d'un kilomètre était parcouru sur le bord de falaises hautes de 150 mètres. Le circuit a été utilisé pour la première fois en 1924 et a vu des courses hors-championnat avant d'être fermé au cours des années 1960 vu les inquiétudes concernant la sécurité. Devant 200 000 spectateurs, Stirling Moss a gagné l'édition 1957 au volant d'une Vanwall; en guise de protestation contre la proposition du gouvernement italien visant à interdire la course automobile, Ferrari avait décidé de ne pas participer.
Alberto Ascari en action sur le Nurburgring en 1950
Getty Images
L'ancien Nurburgring, Allemagne
Le circuit moderne, construit dans les années 1980, n'est qu'une ombre du monstre né au cours des années 1920. Inauguré en 1925, la boucle nord originale comptait près de 30 kilomètres de long, pas plus de neuf mètres de large, 174 virages et une surface ondulée. Même à cette époque moins portée sur la sécurité, vers la fin des années 1930 le tracé était considéré trop dangereux et fut remplacé par les 23 kilomètres du Nordschliefe. Pour ajouter au défi, le site se trouve dans un endroit où la pluie et le brouillard sont fréquents, même en été, et sa longueur signifiait qu'un même tour pouvait se faire en conditions variables. Plusieurs pilotes reconnus n'ont jamais vraiment maîtrisé le parcours et les inquiétudes grandissantes concernant la sécurité ont mené vers des modifications majeures en 1970. Cependant, lorsque le dernier GP eut lieu en 1976 - on s'en souvient surtout pour le terrible accident de Niki Lauda - le circuit était devenu anachronique.
Brooklands, Angleterre
Le premier circuit du monde créé spécifiquement pour la course a été construit alors que les autorités européennes voyaient le sport automobile d'un mauvais œil vu le nombre grandissant de décès. Ouvert en 1907, ce circuit ovale et incliné - haut de neuf mètres par endroits - était fait de béton puisque les problèmes que posaient l'application d'une couche d'asphalte sur une telle inclinaison étaient trop importants. Une ligne noire hachurée se trouvait au centre de la piste : en pilotant au-dessus de cette ligne, un pilote pouvait (en théorie) passer les virages en pente sans utiliser son volant. Le premier Grand Prix de Grande-Bretagne a été présenté sur ce circuit en 1926; d'autres types de courses y ont également eu lieu jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, incluant des compétitions de vélo en masse. Les courses ont été stoppées en 1939 et l'endroit est alors devenu un centre de production pour aéronefs militaires; plusieurs grandes sections du circuit ont été détruits pour construire des usines. Lorsque la guerre a pris fin, il était impossible d'y reprendre des activités de course.
Mosport, Canada
L'automne en Amérique du Nord signifiait autrefois un programme double composé des Grands Prix des États-Unis et du Canada, les deux étant présentés sur des circuits entourés d'arbres dont les feuilles resplendissaient de leurs couleurs chaudes. Le Canada utilisait alors le circuit de Mosport Park, un magnifique tracé traversant une contrée boisée située dans l'est de la province de l'Ontario. Mais à mesure que les questions de sécurité prenaient de l'ampleur, le circuit semblait de plus en plus dangereux et ses infrastructures dépassées. Le manque de zones de dégagement a été un facteur important lorsqu'il a été décidé de transférer la course à Montréal en 1978. L'imprésario de sport automobile Don Panoz a acheté le vieux circuit en 1998 et l'a modernisé depuis.
Sterling Moss, aux commandes de sa Maserati 250F, mène le peloton à Monza en 1956
Getty Images
L'ancien Spa-Francorchamps, Belgique
Le circuit belge de Spa-Francorchamps est un des plus vieux du calendrier de F1 actuel, ayant présenté sa première course en 1922 et son premier Grand Prix en 1925. Le tracé original composé de routes étroites mesurait 15 kilomètres et était d'un danger notoire. Il s'agissait d'un circuit rapide et jusqu'en 2000, on pouvait y rouler puisqu'il s'agissait d'une route publique. Sa vitesse se traduisait en un pauvre bilan de sécurité. Lors du GP de 1960, Chris Bristow et Alan Stacey ont été tués à quelques minutes d'intervalle; en 1966, Jackie Stewart s'est retrouvé à l'envers dans le cellier d'une ferme, le carburant coulant sur lui. L'ancien circuit a présenté sa dernière course en 1970 avant d'être jugé trop dangereux pour la F1. De retour dans la catégorie reine en 1983, il avait été raccourci et modifié en conséquence.
L'ancien Monza, Italie
Peu de noms sont aussi évocateurs que celui de Monza, construit en 1922 et un des plus rapides de tous pendant de nombreuses années. Il s'agissait du premier circuit construit en fonction d'un Grand Prix et le premier à demander des frais d'entrée. En fait, on y trouvait deux circuits : une ovale à l'américaine comptant deux lignes droites et deux virages à forte inclinaison (démonté en 1938) et un tracé de course. Bien qu'immensément populaire, il était aussi extrêmement dangereux. En 1928, un pilote et 27 spectateurs ont été tués; cinq années plus tard, et malgré l'apport de modifications sécuritaires, trois pilotes de haut niveau sont décédés pendant la même course. Un nouveau circuit incliné a été construit en 1955 mais il a été abandonné après deux Grands Prix vu les charges qu'il imposait aux voitures. Le circuit de course demeurait dangereux : en 1961 Wolfgang von Trips et 14 spectateurs sont morts lors d'un accident. Le circuit utilisé de nos jours est plus lent, mais plus sécuritaire.