Fabrice Lom estime que l'hypocrisie concernant les consignes d'équipe doit cesser, alors que David Coulthard pense que l'on ne peut pas empêcher les écuries de vouloir organiser leur course.
Ferrari est une écurie à part. Chaque course de la Scuderia prête à l’ouverture de débats de fond, qu’elle flirte ou pas avec le règlement. A Valencia, l’apparition de la voiture de sécurité a lancé la polémique ; à Silverstone, c’est un dépassement illicite de Fernando Alonso sur Robert Kubica qui a été longuement commenté ; cette fois-ci, ce sont les consignes d’équipe qui viennent causer la polémique.
Au 49e tour du Grand Prix d’Allemagne, Fernando Alonso a pu dépasser Felipe Massa, averti par son équipe qu’il roulait moins vite que l’Espagnol et, donc, qu’il devait le laisser passer. Si l’équipe ne l’a pas dit en ces termes, il est clair pour tout le monde dans le paddock que la Scuderia a ordonné à Massa de laisser passer Alonso. Est-ce un scandale ? Dans le paddock, tout le monde reconnaît que ces consignes font partie de la F1. C’est donc la règle d’interdiction des consignes qui est en jeu.
« Il faudrait cesser cette hypocrisie, estime Fabrice Lom, en charge de l’exploitation du moteur Renault chez Red Bull, pour Europe 1. Ou alors on sanctionne ce qu’il vient de se passer, car il y a clairement eu consigne d’équipe, ou alors on enlève cette ligne du règlement qui interdit les consignes d’équipe. Ils n’ont pas demandé clairement à Felipe de laisser passer Fernando mais il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. Ils se sont mêmes excusés à la radio auprès de Massa. Mais il faut faire quelque chose, dans un sens comme dans l’autre. Laisser régner l’hypocrisie actuelle, ce n’est pas honnête. »
De son côté, David Coulthard, ancien pilote Red Bull, est encore moins hésitant sur la manœuvre à adopter. « Pour moi, toute cette règle autour des consignes d’équipe est ridicule, avance le Britannique à la BBC. Vous ne pouvez pas empêcher les équipes de vouloir contrôler leur course. Comme l’évidence de la vidéo à la Coupe du Monde, il est temps de changer les règles. » Quoiqu'il soit décidé dans les semaines à venir, ce sujet devrait rester au coeur de l'actualité dans les prochains jours. En attendant, les responsables de la Scuderia ont été invités à s'expliquer devant la direction de course immédiatement après le Grand Prix.
Ferrari est une écurie à part. Chaque course de la Scuderia prête à l’ouverture de débats de fond, qu’elle flirte ou pas avec le règlement. A Valencia, l’apparition de la voiture de sécurité a lancé la polémique ; à Silverstone, c’est un dépassement illicite de Fernando Alonso sur Robert Kubica qui a été longuement commenté ; cette fois-ci, ce sont les consignes d’équipe qui viennent causer la polémique.
Au 49e tour du Grand Prix d’Allemagne, Fernando Alonso a pu dépasser Felipe Massa, averti par son équipe qu’il roulait moins vite que l’Espagnol et, donc, qu’il devait le laisser passer. Si l’équipe ne l’a pas dit en ces termes, il est clair pour tout le monde dans le paddock que la Scuderia a ordonné à Massa de laisser passer Alonso. Est-ce un scandale ? Dans le paddock, tout le monde reconnaît que ces consignes font partie de la F1. C’est donc la règle d’interdiction des consignes qui est en jeu.
« Il faudrait cesser cette hypocrisie, estime Fabrice Lom, en charge de l’exploitation du moteur Renault chez Red Bull, pour Europe 1. Ou alors on sanctionne ce qu’il vient de se passer, car il y a clairement eu consigne d’équipe, ou alors on enlève cette ligne du règlement qui interdit les consignes d’équipe. Ils n’ont pas demandé clairement à Felipe de laisser passer Fernando mais il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. Ils se sont mêmes excusés à la radio auprès de Massa. Mais il faut faire quelque chose, dans un sens comme dans l’autre. Laisser régner l’hypocrisie actuelle, ce n’est pas honnête. »
De son côté, David Coulthard, ancien pilote Red Bull, est encore moins hésitant sur la manœuvre à adopter. « Pour moi, toute cette règle autour des consignes d’équipe est ridicule, avance le Britannique à la BBC. Vous ne pouvez pas empêcher les équipes de vouloir contrôler leur course. Comme l’évidence de la vidéo à la Coupe du Monde, il est temps de changer les règles. » Quoiqu'il soit décidé dans les semaines à venir, ce sujet devrait rester au coeur de l'actualité dans les prochains jours. En attendant, les responsables de la Scuderia ont été invités à s'expliquer devant la direction de course immédiatement après le Grand Prix.