La Red Bull RB6 a été soumise aux nouvelles vérifications techniques servant à mesurer la flexibilité de l'aileron avant et du plancher : tout est conforme.
Lors des derniers Grands Prix, aux yeux de plusieurs équipes, l'aileron avant de la Red Bull se rapprochait un peu trop de la piste en conditions de course. En s'abaissant au ras du sol, l'efficacité aérodynamique de la voiture est améliorée. Une déformation au niveau du plancher est également soupçonnée. La Ferrari F10 utiliserait un concept similaire.
Vu les inquiétudes, la FIA a décidé d'augmenter les exigences des tests de flexibilité, question d'en avoir le cœur net. Au lieu de déposer un poids de 50 kg à chaque extrémité de l'aileron avant et de permettre un abaissement de 10mm, les poids sont passés à 100 kg et l'abaissement à 20mm.
Vendredi, à la conclusion des essais libres complétés en prévision du Grand Prix de Belgique, la Red Bull de Mark Webber et la McLaren de Lewis Hamilton sont passées sous la loupe des vérificateurs techniques.
Dans un cas comme dans l'autre, la FIA a confirmé que les ailerons avant et les planchers des deux voitures sélectionnées étaient conformes au règlement.
Red Bull a toujours soutenu que la partie avant de la RB6 respecte toutes les exigences. Mais Christian Horner, le patron de l'écurie, ne pouvait s'empêcher de sourire quand cela a été confirmé de nouveau vendredi, bien que les tests soient plus sévères.
"Nous prenons toutes ces histoires entourant notre voiture comme un compliment", a-t-il dit à la BBC. "Ça démontre que les autres ne comprennent pas ce que nous faisons."
Mais avant même d'arriver en Belgique, la FIA a annoncé que les tests seront renforcés de nouveau d'ici la course suivante, soit le GP d'Italie à Monza. Les poids passeront alors à 200 kg et l'aileron avant ne devra pas plier plus de 5 mm. "Ça ne nous affectera pas plus que les autres équipes," a commenté Horner.
Le patron de l'écurie Mercedes, Ross Brawn, a admis que les doutes entourant la légalité des ailerons avant de Red Bull, ainsi que ceux de Ferrari, n'ont probablement pas été bien reçus au sein de ces équipes. Au fond, si la FIA adopte des tests plus rigoureux, c'est pour s'assurer que le règlement ne soit pas volontairement enfreint.
"Il y avait un effet évident mais inexplicable sur certaines voitures, alors nous avons demandé une clarification sur la façon dont les règlements doivent être appliqués", a expliqué Brawn. "Je sais que certaines équipes n'étaient pas très contentes des commentaires que j'ai émis, ou de celles émises par McLaren, mais l'an dernier je n'étais pas content des commentaires qu'ils ont émis concernant les double diffuseurs."
"C'est la nature de la Formule 1", a ajouté Brawn. "C'est comme ça que nous travaillons. Si nous voyons quelque chose que nous n'aimons pas sur une autre voiture, nous en avisons la FIA, et si la FIA dit que c'est correct, on fait comme eux. C'est toujours le même processus."
Lors des derniers Grands Prix, aux yeux de plusieurs équipes, l'aileron avant de la Red Bull se rapprochait un peu trop de la piste en conditions de course. En s'abaissant au ras du sol, l'efficacité aérodynamique de la voiture est améliorée. Une déformation au niveau du plancher est également soupçonnée. La Ferrari F10 utiliserait un concept similaire.
Vu les inquiétudes, la FIA a décidé d'augmenter les exigences des tests de flexibilité, question d'en avoir le cœur net. Au lieu de déposer un poids de 50 kg à chaque extrémité de l'aileron avant et de permettre un abaissement de 10mm, les poids sont passés à 100 kg et l'abaissement à 20mm.
Vendredi, à la conclusion des essais libres complétés en prévision du Grand Prix de Belgique, la Red Bull de Mark Webber et la McLaren de Lewis Hamilton sont passées sous la loupe des vérificateurs techniques.
Dans un cas comme dans l'autre, la FIA a confirmé que les ailerons avant et les planchers des deux voitures sélectionnées étaient conformes au règlement.
Red Bull a toujours soutenu que la partie avant de la RB6 respecte toutes les exigences. Mais Christian Horner, le patron de l'écurie, ne pouvait s'empêcher de sourire quand cela a été confirmé de nouveau vendredi, bien que les tests soient plus sévères.
"Nous prenons toutes ces histoires entourant notre voiture comme un compliment", a-t-il dit à la BBC. "Ça démontre que les autres ne comprennent pas ce que nous faisons."
Mais avant même d'arriver en Belgique, la FIA a annoncé que les tests seront renforcés de nouveau d'ici la course suivante, soit le GP d'Italie à Monza. Les poids passeront alors à 200 kg et l'aileron avant ne devra pas plier plus de 5 mm. "Ça ne nous affectera pas plus que les autres équipes," a commenté Horner.
Le patron de l'écurie Mercedes, Ross Brawn, a admis que les doutes entourant la légalité des ailerons avant de Red Bull, ainsi que ceux de Ferrari, n'ont probablement pas été bien reçus au sein de ces équipes. Au fond, si la FIA adopte des tests plus rigoureux, c'est pour s'assurer que le règlement ne soit pas volontairement enfreint.
"Il y avait un effet évident mais inexplicable sur certaines voitures, alors nous avons demandé une clarification sur la façon dont les règlements doivent être appliqués", a expliqué Brawn. "Je sais que certaines équipes n'étaient pas très contentes des commentaires que j'ai émis, ou de celles émises par McLaren, mais l'an dernier je n'étais pas content des commentaires qu'ils ont émis concernant les double diffuseurs."
"C'est la nature de la Formule 1", a ajouté Brawn. "C'est comme ça que nous travaillons. Si nous voyons quelque chose que nous n'aimons pas sur une autre voiture, nous en avisons la FIA, et si la FIA dit que c'est correct, on fait comme eux. C'est toujours le même processus."