À deux courses de la fin, avec Fernando Alonso nouveau leader du Championnat, on entre cette semaine dans les choses sérieuses et la presse espagnole ne fait pas dans la demi-mesure.
Un quotidien sportif mardilène dénonce ainsi "une féroce campagne de la Grande-Bretagne contre Alonso". "Ils n'ont pas cessé une minute depuis qu'Alonso a quitté la Corée avec 11 points d'avance sur Mark Webber. Les médias britanniques, rejoints par les anciens pilotes et ex-dirigeants veulent ternir par une question de moralité le probable titre mondial de l'Espagnol", dit Marca. Ils font des gorges chaudes absurdes des sept points que Fernando a empochés en Allemagne où Felipe Massa l'a laissé le dépasser."
Le journal espagnol met en cause son confrère britannique Autosport qui a sous-entendu que des consignes d'équipe avaient à nouveau été données en Corée par Ferrari, l'employeur d'Alonso. Lors de l'arrêt au stand prolongé de l'Asturien, pour un problème d'écrou, Felipe Massa aurait reçu l'ordre de ralentir les adversaires de son leader pour que seul Lewis Hamilton le dépasse, ce qui aurait coûté une place au Brésilien.
Et Marca de lister alors tous les incidents, cette saison et avant, qui ont permis aux pilotes et écuries britanniques de s'imposer. À commencer pas la qualification de Lewis Hamilton au Canada dans laquelle il ne coûta rien à l'Anglais de descendre de voiture en piste (il faisait ensuite la pole et remportait la victoire). On revient aussi aux consignes de 2008 données à Heikki Kovalainen pour favoriser Hamilton dans sa course vers un titre qu'il gagna d'extrême justesse au Brésil.
La personnalité et les déclarations de Max Mosley — surnommé "M. Fouet" par le rédacteur espagnol — sont aussi la cible des critiques. Mais Marca va très loin en estimant que l'ancien président de la FIA, qui n'est jamais tendre avec Ferrari, a "rendu illégitime le titre de (Jenson) Button l'année dernière en déclarant conforme le double diffuseur de la Brawn".
Autosport a répondu en faisant part de sa surprise avant de contre-attaquer. "Quand on a le tirage qu'ils ont" (Marca est l'un des journaux les plus lus en Espagne) et que l'on a une telle influence on devrait se montrer plus responsable dans ses propos", affirme un journaliste hispanophone de la revue britannique.
Voilà qui promet une belle ambiance, en milieu de semaine, quand tout ce petit monde va se retrouver au milieu des favelas de Sao Paulo.
Un quotidien sportif mardilène dénonce ainsi "une féroce campagne de la Grande-Bretagne contre Alonso". "Ils n'ont pas cessé une minute depuis qu'Alonso a quitté la Corée avec 11 points d'avance sur Mark Webber. Les médias britanniques, rejoints par les anciens pilotes et ex-dirigeants veulent ternir par une question de moralité le probable titre mondial de l'Espagnol", dit Marca. Ils font des gorges chaudes absurdes des sept points que Fernando a empochés en Allemagne où Felipe Massa l'a laissé le dépasser."
Le journal espagnol met en cause son confrère britannique Autosport qui a sous-entendu que des consignes d'équipe avaient à nouveau été données en Corée par Ferrari, l'employeur d'Alonso. Lors de l'arrêt au stand prolongé de l'Asturien, pour un problème d'écrou, Felipe Massa aurait reçu l'ordre de ralentir les adversaires de son leader pour que seul Lewis Hamilton le dépasse, ce qui aurait coûté une place au Brésilien.
Et Marca de lister alors tous les incidents, cette saison et avant, qui ont permis aux pilotes et écuries britanniques de s'imposer. À commencer pas la qualification de Lewis Hamilton au Canada dans laquelle il ne coûta rien à l'Anglais de descendre de voiture en piste (il faisait ensuite la pole et remportait la victoire). On revient aussi aux consignes de 2008 données à Heikki Kovalainen pour favoriser Hamilton dans sa course vers un titre qu'il gagna d'extrême justesse au Brésil.
La personnalité et les déclarations de Max Mosley — surnommé "M. Fouet" par le rédacteur espagnol — sont aussi la cible des critiques. Mais Marca va très loin en estimant que l'ancien président de la FIA, qui n'est jamais tendre avec Ferrari, a "rendu illégitime le titre de (Jenson) Button l'année dernière en déclarant conforme le double diffuseur de la Brawn".
Autosport a répondu en faisant part de sa surprise avant de contre-attaquer. "Quand on a le tirage qu'ils ont" (Marca est l'un des journaux les plus lus en Espagne) et que l'on a une telle influence on devrait se montrer plus responsable dans ses propos", affirme un journaliste hispanophone de la revue britannique.
Voilà qui promet une belle ambiance, en milieu de semaine, quand tout ce petit monde va se retrouver au milieu des favelas de Sao Paulo.