Nasser Al-Attiyah (Volkswagen), en remportant la 7e étape du Dakar-2011, se retrouve plus près que jamais de son coéquipier Carlos Sainz, leader de la course, alors que Stéphane Peterhansel (BMW) en perdant 7 nouvelles minutes sur l'Espagnol, enterre ses chances.
Première des quatre journées annoncées comme très compliquées, la 7e étape, même avec une longueur de spéciale réduite de moitié - 273 km au lieu de 631 pour les motos et 611 pour les autos - afin d'épargner les concurrents du fond de grille, s'est avérée cruciale, particulièrement dans la catégorie autos.
Al-Attiyah, très rapide, s'est brillamment offert la victoire du jour, sa dixième dans l'épreuve. "On a repris Carlos Sainz très rapidement. Mais on ne pouvait pas le doubler à cause de la poussière. On n'a pas voulu prendre de risques et on est resté derrière lui", a-t-il raconté.
Dommage pour le Quatariote, qui se console toutefois en reprenant 1 min 20 sec à Carlos Sainz, ce qui le place à 1 min 22 sec de l'Espagnol au classement général. Le rallye s'annonce exceptionnellement serré dans sa deuxième semaine. "A partir de maintenant, je vais vraiment attaquer", a prévenu Al-Attiyah.
Pas de quoi désarçonner l'ex-double champion du monde des rallyes, qui s'est dit "content" de son dimanche, malgré le temps concédé. Mais suffisant pour assommer Stéphane Peterhansel, en difficulté avec ses pneus depuis quelques jours.
"Pour éviter les crevaisons, il ne faut pas trop déraper, trop mettre la voiture en travers. L'an dernier, j'en ai connu six. Cette année, je me suis vraiment concentré sur ma conduite pour éviter ces crevaisons, en restant le plus possible en ligne", a indiqué Nasser Al-Attiyah.
Une méthode que devrait suivre +Peter+, que ses gommes ont trahi pour la 7e fois dimanche. "Je n'ai pas la bonne vitesse pour rouler dans ces conditions de fesh fesh (surface meuble) rocailleux. Les minutes s'additionnent et ça commence à faire gros", a constaté le Français.
"C'est de ma faute. Je roule trop vite dans ces conditions là. Je n'ai pas le bon rythme", a-t-il analysé avec honnêteté, après avoir perdu 7 min 40 sec sur Sainz dimanche, ce qui porte son retard général à 21 min 11 sec.
Et Peterhansel d'ajouter, réaliste: "De toute façon, podium, 2e, 3e, 4e, 5e ou 8e, c'est équivalent. La seule chose qui nous intéresse au départ, c'est la victoire. Là, elle est en train de nous échapper, c'est sûr".
La course brille également par son indécision dans la catégorie motos. Francisco Lopez, dit +Chaleco+, 3e du classement général, s'est enfin imposé sur ses terres. Le Chilien a repris 3 min 45 sec à Marc Coma, en tête du classement, et 2 min 21 sec à Cyril Despres, son dauphin.
"Les deux prochaines étapes seront celles qui seront décisives sur ce Dakar. Je rechercherai le bon moment pour attaquer", a averti Lopez, qui compte toutefois encore plus de 18 min de retard au classement général.
Coma et Despres, qui semblent pour l'instant intouchables, ne s'inquiètent donc pas. Dans leur mano a mano, l'Espagnol cherche à neutraliser le Français qui, depuis qu'il a été pénalisé mercredi de 10 minutes pour une faute mineure, grignote chaque jour du temps sur lui.
"Ca a été une des plus belles journées type rallye raid-enduro que j'ai vécu dans ma vie, s'est réjoui Despres. C'était non seulement beau mais en plus super sympa à rouler. On se demandait ce matin si avec 273 kilomètres, on allait être rassasié, et bien la réponse est oui !"
Première des quatre journées annoncées comme très compliquées, la 7e étape, même avec une longueur de spéciale réduite de moitié - 273 km au lieu de 631 pour les motos et 611 pour les autos - afin d'épargner les concurrents du fond de grille, s'est avérée cruciale, particulièrement dans la catégorie autos.
Al-Attiyah, très rapide, s'est brillamment offert la victoire du jour, sa dixième dans l'épreuve. "On a repris Carlos Sainz très rapidement. Mais on ne pouvait pas le doubler à cause de la poussière. On n'a pas voulu prendre de risques et on est resté derrière lui", a-t-il raconté.
Dommage pour le Quatariote, qui se console toutefois en reprenant 1 min 20 sec à Carlos Sainz, ce qui le place à 1 min 22 sec de l'Espagnol au classement général. Le rallye s'annonce exceptionnellement serré dans sa deuxième semaine. "A partir de maintenant, je vais vraiment attaquer", a prévenu Al-Attiyah.
Pas de quoi désarçonner l'ex-double champion du monde des rallyes, qui s'est dit "content" de son dimanche, malgré le temps concédé. Mais suffisant pour assommer Stéphane Peterhansel, en difficulté avec ses pneus depuis quelques jours.
"Pour éviter les crevaisons, il ne faut pas trop déraper, trop mettre la voiture en travers. L'an dernier, j'en ai connu six. Cette année, je me suis vraiment concentré sur ma conduite pour éviter ces crevaisons, en restant le plus possible en ligne", a indiqué Nasser Al-Attiyah.
Une méthode que devrait suivre +Peter+, que ses gommes ont trahi pour la 7e fois dimanche. "Je n'ai pas la bonne vitesse pour rouler dans ces conditions de fesh fesh (surface meuble) rocailleux. Les minutes s'additionnent et ça commence à faire gros", a constaté le Français.
"C'est de ma faute. Je roule trop vite dans ces conditions là. Je n'ai pas le bon rythme", a-t-il analysé avec honnêteté, après avoir perdu 7 min 40 sec sur Sainz dimanche, ce qui porte son retard général à 21 min 11 sec.
Et Peterhansel d'ajouter, réaliste: "De toute façon, podium, 2e, 3e, 4e, 5e ou 8e, c'est équivalent. La seule chose qui nous intéresse au départ, c'est la victoire. Là, elle est en train de nous échapper, c'est sûr".
La course brille également par son indécision dans la catégorie motos. Francisco Lopez, dit +Chaleco+, 3e du classement général, s'est enfin imposé sur ses terres. Le Chilien a repris 3 min 45 sec à Marc Coma, en tête du classement, et 2 min 21 sec à Cyril Despres, son dauphin.
"Les deux prochaines étapes seront celles qui seront décisives sur ce Dakar. Je rechercherai le bon moment pour attaquer", a averti Lopez, qui compte toutefois encore plus de 18 min de retard au classement général.
Coma et Despres, qui semblent pour l'instant intouchables, ne s'inquiètent donc pas. Dans leur mano a mano, l'Espagnol cherche à neutraliser le Français qui, depuis qu'il a été pénalisé mercredi de 10 minutes pour une faute mineure, grignote chaque jour du temps sur lui.
"Ca a été une des plus belles journées type rallye raid-enduro que j'ai vécu dans ma vie, s'est réjoui Despres. C'était non seulement beau mais en plus super sympa à rouler. On se demandait ce matin si avec 273 kilomètres, on allait être rassasié, et bien la réponse est oui !"