Nasser Al-Attiyah (Volkswagen) a remporté la 8e étape du rallye Dakar-2011, lundi entre Antofagasta et Copiapo (nord du Chili), prenant la tête du classement à son coéquipier Carlos Sainz, alors que Stéphane Peterhansel (Volkswagen) semble avoir perdu toute chance de victoire finale.
La journée passée dans le désert de l'Atacama a tenu toutes ses promesses. Cailloux, terre et pierre se sont alternés inlassablement pendant les 508 km de spéciale - pour un total de 776 km - sous les roues des concurrents, bercées par les paysages lunaires du désert le plus aride du monde.
Et c'est au final dans les 5 derniers kilomètres que Sainz a vu sa course s'écrouler. L'Espagnol, qui devançait encore Al-Attiyah de 1 min 22 sec dimanche soir, est resté bloqué deux fois de suite dans les dunes finales, permettant au Qatariote de s'échapper.
Nasser Al-Attiyah, qui avait perdu le Dakar-2010 d'un souffle, semble appelé à prendre sa revanche. En remportant la 8e étape avec 6 min 36 sec d'avance sur Sainz, il dépasse ce dernier au général pour 5 min 14 sec. Le stratégie du nouveau leader, moins fougueux qu'auparavant, porte ses fruits.
A l'inverse, Stéphane Peterhansel, le seul pilote en mesure de contester l'hégémonie de Volkswagen, a perdu ses derniers espoirs d'un dixième titre sur le Dakar.
Jouant de malchance depuis quelques étapes, +Peter+ a encore subi une crevaison lundi, la 8e de la course, puis son moteur s'est mis à surchauffer. Le pilote BMW comptait déjà près d'une heure de retard aux deux-tiers de la journée. Son retard ne fera que s'amplifier d'ici l'arrivée.
En motos, le leader du général, Marc Coma (KTM), s'est adjugé une victoire d'étape essentielle, la troisième cette année, dans la quête de son 3e titre. L'Espagnol a rapidement rejoint son principal concurrent, Cyril Despres, parti devant lui, et s'est employé à ne pas le lâcher d'une semelle ensuite.
Le Français a même servi de vigie à un troisième pilote, le Chilien Francisco Lopez (Aprilia), vainqueur dimanche et donc parti le premier, que Coma et lui ont rejoint, sans pouvoir le lâcher.
D'où une certaine colère de Despres sur la ligne d'arrivée: "Les suceurs de roue existent en vélo, ils existent aussi en rallye raid !", a fustigé le Français, qui sait désormais quelle stratégie Coma risque d'employer sur les cinq étapes restantes de ce Dakar-2011.
L'Espagnol compte désormais 9 min 19 sec de marge sur le tenant du titre. Un matelas confortable sur lequel il saura se reposer.
La journée passée dans le désert de l'Atacama a tenu toutes ses promesses. Cailloux, terre et pierre se sont alternés inlassablement pendant les 508 km de spéciale - pour un total de 776 km - sous les roues des concurrents, bercées par les paysages lunaires du désert le plus aride du monde.
Et c'est au final dans les 5 derniers kilomètres que Sainz a vu sa course s'écrouler. L'Espagnol, qui devançait encore Al-Attiyah de 1 min 22 sec dimanche soir, est resté bloqué deux fois de suite dans les dunes finales, permettant au Qatariote de s'échapper.
Nasser Al-Attiyah, qui avait perdu le Dakar-2010 d'un souffle, semble appelé à prendre sa revanche. En remportant la 8e étape avec 6 min 36 sec d'avance sur Sainz, il dépasse ce dernier au général pour 5 min 14 sec. Le stratégie du nouveau leader, moins fougueux qu'auparavant, porte ses fruits.
A l'inverse, Stéphane Peterhansel, le seul pilote en mesure de contester l'hégémonie de Volkswagen, a perdu ses derniers espoirs d'un dixième titre sur le Dakar.
Jouant de malchance depuis quelques étapes, +Peter+ a encore subi une crevaison lundi, la 8e de la course, puis son moteur s'est mis à surchauffer. Le pilote BMW comptait déjà près d'une heure de retard aux deux-tiers de la journée. Son retard ne fera que s'amplifier d'ici l'arrivée.
En motos, le leader du général, Marc Coma (KTM), s'est adjugé une victoire d'étape essentielle, la troisième cette année, dans la quête de son 3e titre. L'Espagnol a rapidement rejoint son principal concurrent, Cyril Despres, parti devant lui, et s'est employé à ne pas le lâcher d'une semelle ensuite.
Le Français a même servi de vigie à un troisième pilote, le Chilien Francisco Lopez (Aprilia), vainqueur dimanche et donc parti le premier, que Coma et lui ont rejoint, sans pouvoir le lâcher.
D'où une certaine colère de Despres sur la ligne d'arrivée: "Les suceurs de roue existent en vélo, ils existent aussi en rallye raid !", a fustigé le Français, qui sait désormais quelle stratégie Coma risque d'employer sur les cinq étapes restantes de ce Dakar-2011.
L'Espagnol compte désormais 9 min 19 sec de marge sur le tenant du titre. Un matelas confortable sur lequel il saura se reposer.