Bryan Bouffier (Peugeot 207) a remporté le Rallye Monte-Carlo, samedi, après avoir contrôlé l'essentiel de la 3e étape. L'année du centenaire, le champion de France ajoute une victoire de prestige à son palmarès. Freddy Loix (Skoda Fabia) et Guy Wilks (Peugeot 207) complètent le podium.
Olivier Quesnel avait vu juste, jeudi soir, en affirmant que "Bryan (avait) tiré le gros lot". Le directeur de Peugeot Sport se délectait du bon coup joué par son équipe face à Skoda. Ce bon coup, un choix de pneumatiques judicieux sur la neige de Saint-Jean-en-Royans, avait permis à Bryan Bouffier de s'emparer de la tête du Rallye Monte-Carlo à l'issue de l'étape 2.
Vendredi, le champion de France s'élançait en 10e position à la faveur de l'inversion des dix premiers du général. Sans la neige entrevue jeudi, il menait son train et gérait parfaitement son avantage chronométrique. L'année du centenaire de l'épreuve, Bryan Bouffier, 32 ans, décroche donc un succès prestigieux, quelques semaines après avoir obtenu le titre national. "C'est fantastique, jubilait le vainqueur au point stop final. Tout s'est bien passé. C'est une grosse émotion. Le Monte-Carlo pour un pilote de rallye, c'est une superbe épreuve. C'est l'un des plus beaux jours de ma vie. Je me demande si, un jour, une autre pourra être aussi grande. Gagner à Monte-Carlo, c’est magique !" "Ce Monte-Carlo 2011 a été très compliqué, ajoutait Olivier Quesnel. Je suis heureux pour Bryan. Il vient de remporter le championnat de France et là, il enchaine avec le Monte-Carl'. C'est super !"
Sarrazin offre le podium à Wilks
Véritable succès sportif et populaire, le Rallye Monte-Carlo a parfaitement lancé la saison de l'Intercontinental Rally Challenge (IRC). Et si la dernière étape n'a pas apporté de changement en tête, pour le podium en revanche, tout s'est joué jusqu'à l'arrivée de la dernière ES. Deuxième au départ de Valence, vendredi matin, François Delecour (Peugeot 207) doutait de ses capacités à rester sur le podium. Il n'avait pas tord puisque dès la 2e spéciale de la journée, il lâchait sa position. Le vainqueur de l'édition 1994 connaissait également des problèmes de moteur qui l'empêchaient de défendre pleinement ses chances. Au final, il termine 5e.
Un podium que s'offrent finalement Freddy Loix (Skoda Fabia) et Guy Wilks (Peugeot 207). Le premier a tout tenté pour faire triompher le constructeur tchèque Skoda sur la prestigieuse épreuve. En vain. Il échoue à une trentaine de secondes de Bouffier. Quant au second, il se voit offrir la dernière position sur le podium par Stéphane Sarrazin. Le Tricolore, meilleur temps des deux dernières spéciales, pointait volontairement en retard sur le port de Monaco pour laisser sa place sur la boite au pilote Peugeot UK, qui jouera le championnat cette saison.
Plus loin, Juho Hanninen (Skoda Fabia), longtemps leader de l'épreuve avant ses déboires dans la neige de Saint-Jean-en-Royans, jeudi, termine à la 6e place. Petter Solberg (Peugeot 207) et Nicolas Vouilloz (Skoda Fabia) suivent en 7e et 8e position. Jan Kopecky (Skoda Fabia) et Giandomenico Basso (Peugeot 207) complètent le top 10 et inscrivent les derniers points au championnat.
Il faut dire qu'avec l'armada Peugeot (14 voitures quand même!) il aurait été dommage de ne pas en voir sur le podium. Bravo à Bryan Bouffier!
Olivier Quesnel avait vu juste, jeudi soir, en affirmant que "Bryan (avait) tiré le gros lot". Le directeur de Peugeot Sport se délectait du bon coup joué par son équipe face à Skoda. Ce bon coup, un choix de pneumatiques judicieux sur la neige de Saint-Jean-en-Royans, avait permis à Bryan Bouffier de s'emparer de la tête du Rallye Monte-Carlo à l'issue de l'étape 2.
Vendredi, le champion de France s'élançait en 10e position à la faveur de l'inversion des dix premiers du général. Sans la neige entrevue jeudi, il menait son train et gérait parfaitement son avantage chronométrique. L'année du centenaire de l'épreuve, Bryan Bouffier, 32 ans, décroche donc un succès prestigieux, quelques semaines après avoir obtenu le titre national. "C'est fantastique, jubilait le vainqueur au point stop final. Tout s'est bien passé. C'est une grosse émotion. Le Monte-Carlo pour un pilote de rallye, c'est une superbe épreuve. C'est l'un des plus beaux jours de ma vie. Je me demande si, un jour, une autre pourra être aussi grande. Gagner à Monte-Carlo, c’est magique !" "Ce Monte-Carlo 2011 a été très compliqué, ajoutait Olivier Quesnel. Je suis heureux pour Bryan. Il vient de remporter le championnat de France et là, il enchaine avec le Monte-Carl'. C'est super !"
Sarrazin offre le podium à Wilks
Véritable succès sportif et populaire, le Rallye Monte-Carlo a parfaitement lancé la saison de l'Intercontinental Rally Challenge (IRC). Et si la dernière étape n'a pas apporté de changement en tête, pour le podium en revanche, tout s'est joué jusqu'à l'arrivée de la dernière ES. Deuxième au départ de Valence, vendredi matin, François Delecour (Peugeot 207) doutait de ses capacités à rester sur le podium. Il n'avait pas tord puisque dès la 2e spéciale de la journée, il lâchait sa position. Le vainqueur de l'édition 1994 connaissait également des problèmes de moteur qui l'empêchaient de défendre pleinement ses chances. Au final, il termine 5e.
Un podium que s'offrent finalement Freddy Loix (Skoda Fabia) et Guy Wilks (Peugeot 207). Le premier a tout tenté pour faire triompher le constructeur tchèque Skoda sur la prestigieuse épreuve. En vain. Il échoue à une trentaine de secondes de Bouffier. Quant au second, il se voit offrir la dernière position sur le podium par Stéphane Sarrazin. Le Tricolore, meilleur temps des deux dernières spéciales, pointait volontairement en retard sur le port de Monaco pour laisser sa place sur la boite au pilote Peugeot UK, qui jouera le championnat cette saison.
Plus loin, Juho Hanninen (Skoda Fabia), longtemps leader de l'épreuve avant ses déboires dans la neige de Saint-Jean-en-Royans, jeudi, termine à la 6e place. Petter Solberg (Peugeot 207) et Nicolas Vouilloz (Skoda Fabia) suivent en 7e et 8e position. Jan Kopecky (Skoda Fabia) et Giandomenico Basso (Peugeot 207) complètent le top 10 et inscrivent les derniers points au championnat.
Il faut dire qu'avec l'armada Peugeot (14 voitures quand même!) il aurait été dommage de ne pas en voir sur le podium. Bravo à Bryan Bouffier!