Nick Wirth, le directeur technique de la nouvelle équipe Virgin, avait fait les beaux jours de la F1 à la fin du siècle dernier, mais il s'était éloigné de la discipline reine du sport automobile à la fin de l'année 1999. À Londres, lors de la présentation de l'écurie Virgin, il était de nouveau sur le devant de la scène.
À la tête du département technique de l'équipe Virgin, Nick Wirth est peut-être l'homme idéal en ces temps de réduction des coûts. "La F1 avec des ressources limitées ? Soyez les bienvenus dans mon monde", s'exclame-t-il amusé. "C'est parce que j'étais resté dans le milieu du sport automobile que j'ai pu me rendre compte qu'en F1 l'argent était atrocement gaspillé. Certaines équipes dépensaient un million de livres par an rien que pour les écrous de roue.".
La monoplace conçue par Wirth pour son retour aura une particularité qui est peut-être dictée par le manque de moyens de l'équipe Virgin qui avoue avoir un budget de 44 millions d'euros pour l'année 2010 : cette F1 sera en effet le fruit intégral de calculs informatiques, sans jamais passer par une soufflerie pour vérifier les données.
Selon certains, ce pari est très risqué, mais cela ne semble pas effrayer Nick Wirth, ni Timo Glock et Lucas di Grassi, les deux pilotes titulaires de cette équipe en 2010.
Né le 26 mars 1966, Nick Wirth avait commencé sa carrière en F1 chez Leyton House en 1988, dans le département aérodynamique. C'est là-bas qu'il fit la connaissance d'un certain Adrian Newey. Comme modèle à suivre, il aurait pu plus mal tomber.
En parallèle de ses activités chez March/Leyton House, Nick Wirth, avec l'aide d'un certain Max Mosley, fonde Simtec qui deviendra plus tard Simtek. Au début, il s'agissait simplement d'un bureau d'études qui avait pour vocation de travailler pour d'autres équipes, mais Nick Wirth se lança finalement en F1 avec son propre châssis en 1994.
Cette première saison catastrophique fut marquée par des résultats très moyens, mais aussi, et surtout, par le décès de l'Autrichien Roland Ratzenberger pendant les essais du Grand Prix de Saint-Marin. Un mois plus tard, c'est son remplaçant, Andrea Montermini, qui se blessa grièvement lors des essais du Grand Prix d'Espagne.
L'écurie Simtek survivra encore une année avant que Nick Wirth jette l'éponge pour rejoindre Flavio Briatore chez Benetton où il restera jusqu'en 1999. Depuis cette date, Nick Wirth a eu des activités diverses et variées. Mais il ne s'est jamais trop éloigné du sport automobile puisqu'il a travaillé pour Honda en Indy Car et en American Le Mans Series. Le 12 mars à Bahreïn, il sera de retour dans un paddock de F1.
À la tête du département technique de l'équipe Virgin, Nick Wirth est peut-être l'homme idéal en ces temps de réduction des coûts. "La F1 avec des ressources limitées ? Soyez les bienvenus dans mon monde", s'exclame-t-il amusé. "C'est parce que j'étais resté dans le milieu du sport automobile que j'ai pu me rendre compte qu'en F1 l'argent était atrocement gaspillé. Certaines équipes dépensaient un million de livres par an rien que pour les écrous de roue.".
La monoplace conçue par Wirth pour son retour aura une particularité qui est peut-être dictée par le manque de moyens de l'équipe Virgin qui avoue avoir un budget de 44 millions d'euros pour l'année 2010 : cette F1 sera en effet le fruit intégral de calculs informatiques, sans jamais passer par une soufflerie pour vérifier les données.
Selon certains, ce pari est très risqué, mais cela ne semble pas effrayer Nick Wirth, ni Timo Glock et Lucas di Grassi, les deux pilotes titulaires de cette équipe en 2010.
Né le 26 mars 1966, Nick Wirth avait commencé sa carrière en F1 chez Leyton House en 1988, dans le département aérodynamique. C'est là-bas qu'il fit la connaissance d'un certain Adrian Newey. Comme modèle à suivre, il aurait pu plus mal tomber.
En parallèle de ses activités chez March/Leyton House, Nick Wirth, avec l'aide d'un certain Max Mosley, fonde Simtec qui deviendra plus tard Simtek. Au début, il s'agissait simplement d'un bureau d'études qui avait pour vocation de travailler pour d'autres équipes, mais Nick Wirth se lança finalement en F1 avec son propre châssis en 1994.
Cette première saison catastrophique fut marquée par des résultats très moyens, mais aussi, et surtout, par le décès de l'Autrichien Roland Ratzenberger pendant les essais du Grand Prix de Saint-Marin. Un mois plus tard, c'est son remplaçant, Andrea Montermini, qui se blessa grièvement lors des essais du Grand Prix d'Espagne.
L'écurie Simtek survivra encore une année avant que Nick Wirth jette l'éponge pour rejoindre Flavio Briatore chez Benetton où il restera jusqu'en 1999. Depuis cette date, Nick Wirth a eu des activités diverses et variées. Mais il ne s'est jamais trop éloigné du sport automobile puisqu'il a travaillé pour Honda en Indy Car et en American Le Mans Series. Le 12 mars à Bahreïn, il sera de retour dans un paddock de F1.