Victime d'un accident dont les conséquences sont en cours d'évaluation dans un hôpital italien, dimanche, Robert Kubica risque de payer un prix élevé à sa passion qu'est la course sur route.
Pilote de F1 à classer parmi les meilleurs de sa génération, comme ont pu le prouver ses performances la saison dernière, Robert Kubica a toujours souhaité que ses écuries le laissent courir en rallye. C'est le cas de Lotus Renault. Mais la carrière sur route qu'il envisage de poursuivre après la F1 est aujourd'hui suspendue pour une durée indéterminée.
Kubica a sa propre équipe de rallye et il court dans cette discipline depuis de nombreuses années. Il a effectué une dizaine de rallyes en 2010. Il était en constante progression. Le Polonais a d'ailleurs étonné au rallye du Var, manche finale du Championnat de France, qu'il a terminée à la 4e place. Il y a réalisé trois scratches sur une Clio Super 1600, moins puissante que la monture de ses adversaires. Cela lui avait valu l'hommage des pilotes spécialistes de rallye.
Une approche différente
de celle de Räikkönen
L'approche du rallye pour le Polonais est différente de celle de Kimi Räikkönen, qui a relativement peu couru avant de se lancer dans le grand bain du WRC. "Kimi, c'est Kimi", a déclaré Daniele Morelli, le manager de Robert Kubica, au journal finlandais Turun Sanomat, fin 2010, "mais il a été peut-être plus facile pour Robert d'apprendre dans une voiture plus petite."
"Robert n'a que 25 ans. Il a encore sept ou huit ans de F1 devant lui au plus haut niveau. Ce qui est certain c'est que si Robert fait du rallye (à plein temps) un jour, il veut le faire bien", ajoutait Morelli. La clé de la préparation de cette éventuelle deuxième carrière est la permission qu'il négocie avec son écurie de F1.
"Avec BMW c'était impossible", avait révélé Kubica. "Williams vous laissera courir en rallye mais McLaren, Red Bull, Ferrari ou Mercedes non. (...) J'espère piloter en F1 pour quelques années encore. Mais quand cela s'arrêtera je souhaiterais assouvir ma passion pour le rallye, juste pour le plaisir, exactement de la même manière qu'aujourd'hui." Nous souhaitons tous que cet accident ne le prive pas de ce bonheur.
Pilote de F1 à classer parmi les meilleurs de sa génération, comme ont pu le prouver ses performances la saison dernière, Robert Kubica a toujours souhaité que ses écuries le laissent courir en rallye. C'est le cas de Lotus Renault. Mais la carrière sur route qu'il envisage de poursuivre après la F1 est aujourd'hui suspendue pour une durée indéterminée.
Kubica a sa propre équipe de rallye et il court dans cette discipline depuis de nombreuses années. Il a effectué une dizaine de rallyes en 2010. Il était en constante progression. Le Polonais a d'ailleurs étonné au rallye du Var, manche finale du Championnat de France, qu'il a terminée à la 4e place. Il y a réalisé trois scratches sur une Clio Super 1600, moins puissante que la monture de ses adversaires. Cela lui avait valu l'hommage des pilotes spécialistes de rallye.
Une approche différente
de celle de Räikkönen
L'approche du rallye pour le Polonais est différente de celle de Kimi Räikkönen, qui a relativement peu couru avant de se lancer dans le grand bain du WRC. "Kimi, c'est Kimi", a déclaré Daniele Morelli, le manager de Robert Kubica, au journal finlandais Turun Sanomat, fin 2010, "mais il a été peut-être plus facile pour Robert d'apprendre dans une voiture plus petite."
"Robert n'a que 25 ans. Il a encore sept ou huit ans de F1 devant lui au plus haut niveau. Ce qui est certain c'est que si Robert fait du rallye (à plein temps) un jour, il veut le faire bien", ajoutait Morelli. La clé de la préparation de cette éventuelle deuxième carrière est la permission qu'il négocie avec son écurie de F1.
"Avec BMW c'était impossible", avait révélé Kubica. "Williams vous laissera courir en rallye mais McLaren, Red Bull, Ferrari ou Mercedes non. (...) J'espère piloter en F1 pour quelques années encore. Mais quand cela s'arrêtera je souhaiterais assouvir ma passion pour le rallye, juste pour le plaisir, exactement de la même manière qu'aujourd'hui." Nous souhaitons tous que cet accident ne le prive pas de ce bonheur.