Nous y sommes. L’arrivée du convoi LRGP dans la Principauté de Monaco, la nuit dernière, portait une certaine signification. Nous n’arrivions pas seulement sur un autre Grand Prix, nous arrivions sur Le Grand Prix.
Il se peut bien que d’autres courses aiment à se considérer comme Le Grand Prix. Le GP de Grande-Bretagne, à Silverstone, berceau du sport automobile. Le nom de Spa Francorchamps, synonyme de toute compétition sur quatre roues. Même Singapour, nouveau concurrent dans la catégorie course la plus mémorable pour son déroulement dans la nuit. Mais aucun endroit n’égale Monaco pour le facteur « woah ! ».
Hier au même moment, nous étions encore à Barcelone, ruminant sur ce résultat de dimanche mitigé pour l’équipe. Mais il n’y avait guère de temps pour s’attarder là-dessus, tous les esprits se tournant vers une petite course à Monaco.
Le minibus du team parti de l’hôtel à 10.30, nous avons remonté tranquillement l’A9, jusqu’à un « pit stop » déjeuner de moules frites, dans un ravissant port de pêche, juste après la frontière française. Sous un ciel sans nuage, avec un thermomètre flirtant avec les trente degrés, nous étions pleins d’entrain sur notre chemin vers (le je redirai) Monaco. Ou plus exactement, Monte Carlo.
Cinq heures après le déjeuner, les abords de Montpellier et d’Aix-en-Provence contournés depuis longtemps, nous émergions des fameux tunnels de la Côte d’Azur. Pour qui connaît cette partie du monde, il y a toujours une certaine émotion en sortant de ces tunnels et en regardant les paysages alentours. Vous pénétrez dans un tunnel en laissant juste un Intermarché sur votre droite. A la sortie, rien que le bleu de la mer et une nuée de yachts amarrés dans le port.
Demandez à n’importe quel pilote - et même à Nick ou Vitaly -, il vous répondra que cette course possède le facteur x. Un circuit en ville, si proche du public, au bord de l’eau, qui tourne et vire au cœur même de Monte Carlo. C’est l’atout majeur de la Formule 1 et elle le joue à merveille. En consultant le calendrier sportif du supplément d’un journal le 1er janvier chaque année, un amateur de sport cochera les dates de la Coupe du Monde, des Jeux Olympiques, de Roland-Garros, peut-être de la finale de la Ligue des Champions, pour les Anglais ou les Australiens, les Ashes, et enfin le Grand Prix de Monaco. Ce ne sera pas un mince trait de crayon, pas une annotation anecdotique, mais une date majeure, au cœur du calendrier sportif, soulignée et en gras. C’est là où il faut être.
Les paillettes, le glamour, vous entendrez ces mots lancés et ressassés en abondance tout au long de ces quelques jours précédant la course. Oui, il y a une forte dose de faste et d’excitation très XXIè siècle. Mais un des ingrédients du succès de la recette GP de Monaco à ne jamais oublier est la tradition. Cet ingrédient fait partie de ceux que n’oublient certainement jamais les pilotes courant ici. Ils viennent en sachant que des légendes ont gagné ici. Sir Jackie Stewart s’est imposé trois fois, comme Sir Stirling Moss. Alain Prost a gagné quatre fois, Michael Schumacher cinq, comme Graham Hill, et Ayrton Senna le Magnifique six. Pour les pilotes de la grille de F1 2011, il y a une chance de rejoindre ces grands noms au palmarès et, dimanche, ce sera exactement l’objet de tous leurs espoirs.
[Communiqué de Lotus Renault GP
Il se peut bien que d’autres courses aiment à se considérer comme Le Grand Prix. Le GP de Grande-Bretagne, à Silverstone, berceau du sport automobile. Le nom de Spa Francorchamps, synonyme de toute compétition sur quatre roues. Même Singapour, nouveau concurrent dans la catégorie course la plus mémorable pour son déroulement dans la nuit. Mais aucun endroit n’égale Monaco pour le facteur « woah ! ».
Hier au même moment, nous étions encore à Barcelone, ruminant sur ce résultat de dimanche mitigé pour l’équipe. Mais il n’y avait guère de temps pour s’attarder là-dessus, tous les esprits se tournant vers une petite course à Monaco.
Le minibus du team parti de l’hôtel à 10.30, nous avons remonté tranquillement l’A9, jusqu’à un « pit stop » déjeuner de moules frites, dans un ravissant port de pêche, juste après la frontière française. Sous un ciel sans nuage, avec un thermomètre flirtant avec les trente degrés, nous étions pleins d’entrain sur notre chemin vers (le je redirai) Monaco. Ou plus exactement, Monte Carlo.
Cinq heures après le déjeuner, les abords de Montpellier et d’Aix-en-Provence contournés depuis longtemps, nous émergions des fameux tunnels de la Côte d’Azur. Pour qui connaît cette partie du monde, il y a toujours une certaine émotion en sortant de ces tunnels et en regardant les paysages alentours. Vous pénétrez dans un tunnel en laissant juste un Intermarché sur votre droite. A la sortie, rien que le bleu de la mer et une nuée de yachts amarrés dans le port.
Demandez à n’importe quel pilote - et même à Nick ou Vitaly -, il vous répondra que cette course possède le facteur x. Un circuit en ville, si proche du public, au bord de l’eau, qui tourne et vire au cœur même de Monte Carlo. C’est l’atout majeur de la Formule 1 et elle le joue à merveille. En consultant le calendrier sportif du supplément d’un journal le 1er janvier chaque année, un amateur de sport cochera les dates de la Coupe du Monde, des Jeux Olympiques, de Roland-Garros, peut-être de la finale de la Ligue des Champions, pour les Anglais ou les Australiens, les Ashes, et enfin le Grand Prix de Monaco. Ce ne sera pas un mince trait de crayon, pas une annotation anecdotique, mais une date majeure, au cœur du calendrier sportif, soulignée et en gras. C’est là où il faut être.
Les paillettes, le glamour, vous entendrez ces mots lancés et ressassés en abondance tout au long de ces quelques jours précédant la course. Oui, il y a une forte dose de faste et d’excitation très XXIè siècle. Mais un des ingrédients du succès de la recette GP de Monaco à ne jamais oublier est la tradition. Cet ingrédient fait partie de ceux que n’oublient certainement jamais les pilotes courant ici. Ils viennent en sachant que des légendes ont gagné ici. Sir Jackie Stewart s’est imposé trois fois, comme Sir Stirling Moss. Alain Prost a gagné quatre fois, Michael Schumacher cinq, comme Graham Hill, et Ayrton Senna le Magnifique six. Pour les pilotes de la grille de F1 2011, il y a une chance de rejoindre ces grands noms au palmarès et, dimanche, ce sera exactement l’objet de tous leurs espoirs.
[Communiqué de Lotus Renault GP