Dépassements et opinions
Tout le monde le sait, réussir un dépassement en Formule 1 est une chose complexe et difficile. Les nouveaux règlements instaurés cette année ne semblaient pas avoir amélioré la situation sur le tracé restreint de Bahreïn, mais un peu de pluie en Australie aura suffit pour lancer une véritable fiesta d'action.
Alors qu'en est-il vraiment ? Le spectacle sera-t-il au rendez-vous ce weekend en Malaisie ? La F1 peut-elle favoriser les dépassements ? Tout dépend à qui vous parlez.
"Si vous voulez voir des dépassements, ce n'est pas le bon endroit", déclarait Fernando Alonso dans le paddock de Sepang. "Ici, c'est voir les voitures les plus performantes du monde et des pilotes qui aiment courir et risquer leurs vies pour donner un bon spectacle."
"Il s'agit de technologie, de piloter avec précision, de tout avoir sous contrôle dans le garage ou sur la piste ou à l'usine. On parle ici d'écarts ayant peut-être moins de quelques millimètres entre les voitures et les moteurs", précisait le double Champion du Monde, qui est d'avis qu'il n'y a plus de vrais dépassements en F1 depuis deux décennies.
Voilà une opinion très non-émotive qui ne correspond pas à l'évaluation du champion en titre, Jenson Button : "Nous pilotons des missiles, mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'il n'y a plus de dépassements depuis 20 ans. Il y en avait beaucoup l'année dernière; et lors de la dernière course. Il y a des dépassements dans ce sport."
Le Britannique ajoutait d'ailleurs qu'à l'autre extrême, il ne faudrait pas voir des pilotes se doubler continuellement car au niveau du spectacle cela aurait l'effet contraire.
"S'il y avait des dépassements à chaque virage ce serait ennuyant; ça n'aurait pas beaucoup de valeur", expliquait Button. "En F1 lorsque vous voyez une manœuvre, vous respectez vraiment ça car vous savez que c'est difficile à accomplir."
Donc, niveau spectacle, tout dépend de ce que vous cherchez. Chose certaine, personne ne se plaindra si le Grand Prix de Malaisie offre autant d'action que la manche australienne. Sauf les pilotes aimant tout avoir sous contrôle absolu, peut-être.
Tout le monde le sait, réussir un dépassement en Formule 1 est une chose complexe et difficile. Les nouveaux règlements instaurés cette année ne semblaient pas avoir amélioré la situation sur le tracé restreint de Bahreïn, mais un peu de pluie en Australie aura suffit pour lancer une véritable fiesta d'action.
Alors qu'en est-il vraiment ? Le spectacle sera-t-il au rendez-vous ce weekend en Malaisie ? La F1 peut-elle favoriser les dépassements ? Tout dépend à qui vous parlez.
"Si vous voulez voir des dépassements, ce n'est pas le bon endroit", déclarait Fernando Alonso dans le paddock de Sepang. "Ici, c'est voir les voitures les plus performantes du monde et des pilotes qui aiment courir et risquer leurs vies pour donner un bon spectacle."
"Il s'agit de technologie, de piloter avec précision, de tout avoir sous contrôle dans le garage ou sur la piste ou à l'usine. On parle ici d'écarts ayant peut-être moins de quelques millimètres entre les voitures et les moteurs", précisait le double Champion du Monde, qui est d'avis qu'il n'y a plus de vrais dépassements en F1 depuis deux décennies.
Voilà une opinion très non-émotive qui ne correspond pas à l'évaluation du champion en titre, Jenson Button : "Nous pilotons des missiles, mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'il n'y a plus de dépassements depuis 20 ans. Il y en avait beaucoup l'année dernière; et lors de la dernière course. Il y a des dépassements dans ce sport."
Le Britannique ajoutait d'ailleurs qu'à l'autre extrême, il ne faudrait pas voir des pilotes se doubler continuellement car au niveau du spectacle cela aurait l'effet contraire.
"S'il y avait des dépassements à chaque virage ce serait ennuyant; ça n'aurait pas beaucoup de valeur", expliquait Button. "En F1 lorsque vous voyez une manœuvre, vous respectez vraiment ça car vous savez que c'est difficile à accomplir."
Donc, niveau spectacle, tout dépend de ce que vous cherchez. Chose certaine, personne ne se plaindra si le Grand Prix de Malaisie offre autant d'action que la manche australienne. Sauf les pilotes aimant tout avoir sous contrôle absolu, peut-être.
