Contrairement aux autres Grands Prix complétés jusqu'à maintenant cette saison, celui de Monaco ne sera pas un festival du dépassement. C'est l'avis du patron de Mercedes, Ross Brawn.
Le tandem formé par l'aileron arrière ajustable (DRS) et les nouveaux pneus Pirelli ont grandement augmenté le nombre de dépassements par course cette année, en plus de les rendre plus imprévisibles. C'est une formule qui fonctionne bien et améliore le spectacle, mais les caractéristiques du circuit de Monaco ne s'y prêteront pas selon Brawn.
"Notre planification stratégique ne démontre pas que doubler sera plus facile qu'auparavant", a-t-il dit lors d'un entretien avec Auto Motor und Sport. "Même un pilote deux ou trois secondes plus rapide aura des difficultés à dépasser."
Et de plus, la zone DRS choisie pour le tracé monégasque ne serait pas d'une grande aide : "la ligne droite des stands est trop courte."
Qualifs cruciales
Puisqu'il sera difficile de doubler ses adversaires dans les rues étroites de Monte Carlo, les qualifications risquent de faire toute la différence. Brawn a parlé d'un "facteur décisif." Il s'agit donc d'une tradition du GP de Monaco qui devrait se poursuivre cette année, malgré le DRS et les nouveaux pneus : "La position sur la grille de départ sera plus importante que sur n'importe quel autre circuit."
Toutefois, il faut aussi considérer certains facteurs inconnus qui pourraient changer la donne. Pour la première fois de la saison, les voitures seront chaussées d'une gomme super tendre qui pourrait se dégrader très rapidement. Sans oublier les nombreux débris projetés sur la piste à mesure que s'usent les pneus.
Sur un circuit où les rails ne sont jamais très loin, ce sont des facteurs non négligeables.
<H5>© ESPN EMEA Ltd.
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Le tandem formé par l'aileron arrière ajustable (DRS) et les nouveaux pneus Pirelli ont grandement augmenté le nombre de dépassements par course cette année, en plus de les rendre plus imprévisibles. C'est une formule qui fonctionne bien et améliore le spectacle, mais les caractéristiques du circuit de Monaco ne s'y prêteront pas selon Brawn.
"Notre planification stratégique ne démontre pas que doubler sera plus facile qu'auparavant", a-t-il dit lors d'un entretien avec Auto Motor und Sport. "Même un pilote deux ou trois secondes plus rapide aura des difficultés à dépasser."
Et de plus, la zone DRS choisie pour le tracé monégasque ne serait pas d'une grande aide : "la ligne droite des stands est trop courte."
Qualifs cruciales
Puisqu'il sera difficile de doubler ses adversaires dans les rues étroites de Monte Carlo, les qualifications risquent de faire toute la différence. Brawn a parlé d'un "facteur décisif." Il s'agit donc d'une tradition du GP de Monaco qui devrait se poursuivre cette année, malgré le DRS et les nouveaux pneus : "La position sur la grille de départ sera plus importante que sur n'importe quel autre circuit."
Toutefois, il faut aussi considérer certains facteurs inconnus qui pourraient changer la donne. Pour la première fois de la saison, les voitures seront chaussées d'une gomme super tendre qui pourrait se dégrader très rapidement. Sans oublier les nombreux débris projetés sur la piste à mesure que s'usent les pneus.
Sur un circuit où les rails ne sont jamais très loin, ce sont des facteurs non négligeables.
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